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Un Ramadhan instructif

Le Ramadhan a été instructif sur plusieurs points. L'on a appris que la flambée des prix de la première semaine n'est pas une fatalité. L'explication fournie par des membres du gouvernement, il y a près d'une décennie, affirmant la chose normale et accusant les Algériens d'être de trop gros consommateurs, ce qui fait gripper les prix des produits de première nécessité, n'était donc pas la bonne. Avec le même peuple, les mêmes modes de consommation, on apprend qu'on peut vaincre la «fatalité», pour peu qu'on s'y mette assez tôt et qu'on prenne la peine de sensibiliser les commerçants et opérateurs économiques sincères et qu'on surveille de très près les spéculateurs.
Nous sommes à une semaine de la fin du mois sacré et le constat est globalement positif. Il reste encore le test des achats de l'Aïd El-Fitr. Les produits entrant dans la fabrication de gâteaux et les incontournables vêtements de l'Aïd. Et là aussi, c'est carton plein pour l'Exécutif qui répond ainsi aux questions des Algériens. Ces derniers se demandaient si un Ramadhan parmi d'autres, ils pourraient éviter de se ruiner pour l'Aïd El-Fitr. Il faut croire que l'appel de l'Union générale des commerçants algériens a bel et bien été entendu et les spéculateurs se sont fait très discrets.
À une semaine de la fin du mois sacré, les amateurs de musique en ont eu pour leur argent pour ceux qui ont opté pour des concerts chaâbi, hawzi, andalou ou encore de la musique moderne. Les autres, aux quatre coins du pays ou tout au moins dans les grandes villes ont pu consommer de la culture gratuitement. Des festivals, des initiatives des autorités locales ont réussi une belle animation nocturne pour tous.
Tout s'est tellement bien déroulé sur les trois semaines précédentes, que les très nombreuses actions de solidarité n'avaient même pas besoin d'être commentées dans la presse et sur les réseaux sociaux. Cela passait pour des actes naturels et la satisfaction de tous est qu'aucun Algérien n'est resté sans f'tour.
Il se trouve aussi que ce Ramadhan 2024 a été le premier précédé par des «directives» à l'adresse des médias. On n'attire pas les téléspectateurs quel qu'en soit le prix. Les caméras cachées qui touchent à la dignité des personnes devaient être proscrites. Elles l'ont été. Et c'est tant mieux. Disons-le donc clairement: il s'agit là d'une évolution qualitative dans les programmes proposés. Les Drama et autres Sitcom n'ont pas vraiment déçu. Reste juste la «taille» de la plage publicitaire qu'il aurait fallu réduire. Ça sera fait l'année prochaine...

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