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Forum d’Oran: nécessité d'activer le rôle de la société civile dans l'action arabe commune

Les participants au Forum intergénérationnel de soutien à l'action arabe conjointe, dont les travaux ont débuté dimanche à Oran, ont mis l’accent sur la nécessité d'activer le rôle de la société civile dans le développement du système d'action arabe commune.

Dans une allocution lue en son nom, lors de la cérémonie d'ouverture de la rencontre, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a souligné que la tenue de ce forum vise principalement "à élargir la participation des composantes de la société civile et activer leurs rôles".

Selon lui, le Forum s'inscrit dans une série d'initiatives visant à donner un rôle effectif selon une approche participative avec les différentes institutions officielles de nos pays arabes afin de promouvoir l'inscription de la région arabe comme priorité majeure dans les agendas régionaux et internationaux.

Le ministre a rappelé que ce forum se tient à quelques semaines du prochain Sommet arabe qu’accueillera l’Algérie lequel coïncidera avec une symbolique chère à tous les Algériens et aux frères arabes à savoir le 68e anniversaire du déclenchement de la révolution de novembre.

S’adressant aux participants, le ministre a indiqué que leur participation à cette réunion "est un message aux générations montantes dans toutes les régions du monde arabe sur le rôle joué par la révolution de novembre".

Sur l’importance de la société civile, le ministre a rappelé que "le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé à plusieurs reprises que la société civile est le premier allié pour parvenir à l'intégrité de l'Etat" et que "la société civile se veut un auxiliaire des gouvernements dans le travail pour le développement et complète leur rôle et s'intègre à eux pour trouver des solutions aux problèmes confrontés par les pays arabes".

Pour sa part, le président de l'Observatoire national de la société civile, Abderrahmane hamzaoui a estimé que l'action arabe commune devrait se faire "selon une approche actualisée qui appuie les cadres institutionnels traditionnels, laissant à la société civile un large espace pour jouer son rôle de partenaire permanent à l'effet de gérer les crises et relever les défis aux côtés des autorités publiques".

Selon lui, le forum est une "opportunité pour développer des idées et des perceptions et faire des recommandations devant permettre d'établir une percée importante dans le processus d'autonomisation des acteurs de la société civile arabe pour contribuer à d'importants projets arabes".

-Le prochain Sommet d’Alger sera celui du changement

De son côté, le représentant du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes, Khamis El-Bouzidi a annoncé, dans son intervention, qu’une quatrième équipe soucieuse de développer la dimension populaire de la Ligue arabe a été formée dans le système d'action arabe conjointe dirigé par l'Algérie.

Cette équipe œuvre actuellement à la formulation finale des normes unifiées que doivent respecter les organisations communautaires de la société civile arabe en lui accordant un statut d'observateur dans les organes et mécanismes de la Ligue des Etats arabes.

L’intervenant a fait, en outre l'éloge de l'ONSC, organisateur du Forum, qui, selon lui, est l'un des acquis institutionnels importants dans la région arabe, tel qu'il a été créé à la haute initiative du Président Abdelmadjid Tebboune convaincu du rôle essentiel des institutions de la société civile pour contribuer à diffuser les valeurs de la citoyenneté et encourager le bénévolat et l'action publique dans tous les domaines en vue d'atteindre les objectifs du développement national.

Interrogé par l’APS, en marge des travaux du Forum, l’ex-responsable de la Direction des Etats arabes de l’Université internationale arabe et ancien ambassadeur libanais, Mohamed Ali El Djarouch a estimé que le sommet arabe qu’abritera l’Algérie, les 1 et 2 novembre prochain, sera un sommet pour le changement et se veut "une occasion pour le changement mais aussi pour unifier les rangs des pays arabes sous la conduite de l’Algérie".

"L’action arabe commune a été impactée par les différends et les guerres dans la région", a-t-il fait observer à l’APS, ajoutant que "l’Algérie aspire, à travers le prochain Sommet arabe à renforcer l’action arabe commune et à trouver les mécanismes et les moyens appropriés susceptibles de réaliser cet objectif".

De son côté, l’ancien chef de la diplomatie égyptienne, Nabil Fahmy a salué l’organisation par l'Algérie du prochain sommet arabe dans une conjoncture arabe " difficile" marquée par de nombreuses divergences.

Il a estimé que l’organisation d’un tel événement dans le climat actuel de désaccords est un "acte de courage" qui honore son auteur, ajoutant que "l’Algérie est un pays fort avec des racines profondes et une identité nationale bien connue" et qu'elle peut jouer un rôle important dans la réunification des rangs arabes.

Les travaux de ce forum, organisé par l'ONSC, ont débuté ce dimanche à Oran. La rencontre de cinq jours enregistre la participation de près de 150 hauts responsables, militants de la société civile, influenceurs et hautes personnalités académiques de dix-neuf (19) pays arabes, rappelle-t-on.

 
 

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