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Conséquence du blocage américano-sioniste

Le Moyen-Orient sur un baril de poudre

Comme prévu, l'administration Biden a encore brandi le veto pour bloquer l'adhésion de la Palestine à l'ONU mais il n'en demeure pas moins que le soutien écrasant des membres du Conseil de sécurité de l'ONU, malgré cette position brutale de Washington, «envoie un message très clair», ainsi que l'a souligné l'ambassadeur algérien Amar Bendjama. « L'Etat de Palestine mérite amplement sa place» au sein de la communauté internationale et c'est pourquoi l'Algérie promet, au nom du Groupe arabe, de revenir à la charge autant que nécessaire.» L'admission d'un Etat à l'ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en sa faveur, sans veto d'un membre permanent), puis être approuvée par l'Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers. Quel que soit leur argumentaire, les Etats-Unis ne peuvent convaincre personne sur leur position aveugle aux côtés de leur «allié» sioniste alors même qu'ils assurent que leur veto «ne reflète pas une opposition à un Etat palestinien, mais une reconnaissance qu'il ne peut naître que de négociations directes entre les parties», une rengaine dont on a mesuré les lacunes et la mauvaise foi depuis des décennies à travers les subterfuges des soi-disant Accords d'Oslo, de Camp David et d'ailleurs. Sachant que l'admission d'un Etat à l'ONU nécessite un vote positif d'au moins 9 membres sur les 15 du Conseil de sécurité, et conscients que ce nombre était largement dépassé, ils n'ont eu d'autre choix que de recourir, comme à leur habitude, au veto à la face de toute la communauté internationale. Leur ambassadeur-adjoint à l'ONU s'est fendu d'un prétendu regret sur «des actions prématurées, ici à New-York (...), même avec les meilleures intentions». Il semble n'avoir pas entendu le SG de l'ONU, Antonio Guterres, qui a peint un tableau effrayant de la situation au Moyen-Orient «au bord du précipice». «Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l'impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde», a-t-il alerté. Quant à Ghaza, «six mois et demi d'opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire», a-t-il déploré. La dernière fois que les Etats-Unis ont sorti le veto pour empêcher l'adhésion d'un état, en l'occurrence le Vietnam, remonte à 1976. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et le jour viendra de même pour l'état palestinien, quelles que soient les manoeuvres, les blocages et le chantage sionistes. Jeudi soir, Washington a montré aux 193 Etats membres de l'ONU qui reconnaissent l'Etat palestinien que seul importe le diktat d'une entité sioniste «sûre d'elle et dominatrice».

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