Le Sahara occidental gagne davantage en soutien international

La cause sahraouie gagne de plus en plus de soutien et de solidarité au niveau international. Le parti espagnol, Podemos a réaffirmé son «soutien aux efforts de l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, rappelant son rejet de «l'idée du Parti socialiste (PSOE) de se plier aux intérêts d'autres pays», souligne-t-on. Dans ce sens, les députées du Parlement basque et membres du parti Podemos, Leticia Jiménez, Isa Gonzalez et Miren Gorrotxategi ainsi que la porte-parole de la mairie de Vitoria-Gasteiz, Garbine Ruiz, ont entamé des rencontres et des entretiens avec «des représentants des associations sahraouies au Pays basque, à Vitoria-Gasteiz, capitale de la province d'Alava». ces rencontres expriment d'une manière claire l'engagement de ces députés espagnols à travers leurs partis de défendre et de soutenir l'idée d'organiser par l'ONU un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. La député de Podemos, Gorrotxategi a qualifié d'«inadmissible ce que le gouvernement espagnol fait, en donnant la priorité aux intérêts de la monarchie marocaine, trahissant ainsi le peuple sahraoui qui est utilisé comme monnaie d'échange, lit-on dans le communiqué du parti Podemos. Dans le même registre, la députée a déclaré: «Nous soutenons la position de l'ONU qui reconnaît le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Et nous, parti de gauche, ne changeons jamais nos idéaux. Que nous soyons dans l'opposition ou que nous soyons au gouvernement», et d'ajouter «Pour nous, mener une politique de gauche signifie placer nos convictions de solidarité, de droit et de paix au-dessus d'intérêts fallacieux», a souligné Miren Gorrotxategi. Il faut rappeler que le parti espagnol, Podemos a réaffirmé la responsabilité «historique de l'Espagne dans le processus de décolonisation du Sahara occidental». Il a même fait appel au gouvernement espagnole à reconsidérer sa position et relancer les démarches de paix au niveau de l'ONU dans la perspective d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.
Dans le même sillage, la porte-parole adjointe de Podemos, Maria Teresa Pérez, a souligné que «L'Espagne a un engagement historique à achever le processus de décolonisation au Sahara occidental et ne peut pas tourner le dos au peuple sahraoui. Nous ne pouvons tolérer l'occupation (sioniste) de la Palestine ni l'occupation marocaine au Sahara occidental. Les droits de l'homme ne peuvent pas faire l'objet de négociations», et d'ajouter «Il est temps de mettre fin aux abus, de mettre fin au pillage et de garantir que le Maroc soit tenu responsable de ses actes au Sahara occidental» a-t-elle expliqué.
Les représentants sahraouis ont exprimé leur respect quant à la nouvelle position prise par Podemos en déclarant à travers le responsable de l'association Filles de Saguia el-Hamra et du Rio de Oro, Bibenno Mohamed Fadel qu'il «apprécie grandement l'invitation de Podemos afin de rendre plus visible la cause sahraouie», et d'ajouter «le peuple sahraoui est privé de ses terres depuis 49 ans, occupées illégalement par le Maroc, dont nous continuons à subir les conséquences», a-t-il mentionné. Dans le même sens, le représentant sahraoui a souligné que «plus de 9 millions de mines antipersonnel divisent notre territoire, où ceux qui ont été pris au piège sous le joug colonial marocain continuent de subir des viols, des extorsions, des emprisonnements et des exécutions. Nous demandons à tous les partis politiques, en particulier Podemos qui a toujours été avec nous et qui s'est battu pour notre cause, de continuer de lutter avec nous, main dans la main, pour libérer le Sahara occidental», a indiqué le responsable de l'association Filles de Saguia el-Hamra et du Rio de Oro, Bibenno Mohamed Fadel. Le Maroc est coincé par cette nouvelle réaction des partis espagnols qui remettent en cause les arguties de son gouvernement qui vise à présenter le territoire du Sahara occidental occupé comme étant le prolongement naturel du pays.
Le soutien et la solidarité dont fait l'objet la cause sahraouie de par le monde ces derniers temps montre on ne peut mieux que le régime marocain du Makhzen est en train de perdre ces soutiens fondés sur des calculs de pacotilles.