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Il demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

Le Soudan veut en découdre avec les Émirats

Dans le sillage de cette crise et les risques d’une aggravation de la situation sur le plan militaire, l’armée soudanaise affirme avoir abattu 3 drones dans le nord du pays.

Le Soudan semble vouloir en découdre avec les agissements sournois des Émirats arabes unis en exigeant ainsi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur ce qu'il qualifie comme «agression» émanant dudit pays du Golf.e. Il s'agit là d'un discours très clair et sévère de la part des autorités soudanaises à l'adresse de ce micro-Etat qui s'ingère en toute honte bue dans les affaires internes du Soudan en soutenant ouvertement les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo.
Dans ce sens, une source diplomatique soudanaise a déclaré que «Le Soudan a réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité pour examiner ce qu'il qualifie «d'agression» des Émirats arabes unis contre le peuple soudanais, via leur soutien présumé aux paramilitaires en guerre contre l'armée», soutient la source diplomatique soudanaise.
La même source qui a fait allusion à l'irruption de la crise et la série de violences en 2023 avec le soutien des Émirats arabes unis.... ce propos, la diplomatie soudanaise a affirmé: «Notre représentant permanent auprès de l'ONU a demandé hier une session d'urgence du Conseil de sécurité pour discuter de l'agression des Émirats arabes unis contre le peuple soudanais et leur fourniture d'armes et d'équipements à la milice terroriste des FSR» a affirmé ce responsable sous couvert d'anonymat. il faut préciser que l'agence de presse soudanaise (Suna) a attesté que «le représentant du Soudan, Al-Harith Idriss, avait soumis cette demande et souligné que le soutien des Émirats arabes unis à la milice criminelle des FSR (...) fait des Émirats arabes unis les complices de tous ces crimes», mentionne-t-on.
Pour rappel, les Émirats arabes unis ont rejeté en bloc ce qu'ils qualifient de «mensonges» de la diplomatie soudanaise quant à son implication dans le financement et le soutien militaire des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo. À ce propos, et dans une lettre adressée au Èonseil de sécurité, la semaine dernière, le représentant diplomatique des Emirats arabes unis a déclaré que «Abou Dhabi réfute les accusations sur son présumé soutien aux FSR.
Toutes les allégations concernant l'implication des Émirats arabes unis dans toute forme d'agression ou de déstabilisation au Soudan, ou la fourniture d'un soutien militaire, logistique, financier ou politique à toute faction soudanaise sont sans fondement et ne sont pas étayées par des preuves crédibles», a-t-il déclaré.
Quant au Conseil de sécurité de l'ONU a rappelé «sa profonde inquiétude concernant l'escalade des combats dans la province soudanaise du Darfour du Nord et mis en garde contre une possible offensive imminente des paramilitaires des FSR et milices alliées à el-Facher, capitale de l'Etat, qui n'est pas sous leur contrôle et abrite un grand nombre de réfugiés», a-t-il signalé.
Dans le sillage de cette crise et les risques d'une aggravation de la situation sur le plan militaire, l'armée soudanaise affirme avoir abattu 3 drones dans le nord du pays. E communiqué précise que «ces drones volaient près d'une base aérienne militaire dans la ville de Merowe», affirme-t-on. Le communiqué a déclaré que «Les missiles antiaériens au sol ont réussi à abattre les trois drones sans perte de vie ou d'équipement. L'armée était entièrement préparée à faire face à tout objet étranger dans le ciel de Merowe et de la région du Nord dans son ensemble», rappelle le communiqué de l'armée soudanaise. Il faut savoir que la ville de Merowe, située à environ 350 km au nord de la capitale Khartoum, revêt «une importance stratégique en raison de la présence d'aéroports militaires et civils», rappelle-t-on. Dans le même registre, Le chef du bureau des opérations humanitaires de l'ONU (OCHA), Martin Griffiths, avait signalé que «qu'une escalade des hostilités à El-Fasher, capitale de la région soudanaise du Darfour-Nord, serait catastrophique et que les civils doivent être épargnés par la violence», a souligné le chef du bureau des opérations humanitaires de l'ONU. 

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