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Hommage àu colonel Akli Mohand Oulhadj

«Le vieux renard» revient à bouzeguène

Akli Mohand Oulhadj avait symboliquement hissé le drapeau algérien à Sidi Fredj, le 5 juillet 1962.

La région de Bouzeguène a rendu un vibrant hommage à Akli Mohand Oulhadj hier, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance. En présence du médiateur de la République, Karim Younès, les organisateurs ont souligné les qualités et les valeurs de l'homme qui a, durant toute sa vie, préféré et réussi à réunir un consensus pour trouver des issues à toutes les situations et à tous les conflits qui surgissaient. Pour l'occasion, une stèle a été érigée en sa mémoire par les promoteurs qui sont les organisations de la famille révolutionnaire comme l'ONM ainsi que la Fondation historique Akli Mohand Oulhadj. Dans leurs interventions, d'anciens maquisards ont souligné les qualités de l'homme, appelé d'ailleurs par ses amis «le vieux ou Amghar» pour sa sagesse. Ses ennemis l'appelaient également «le vieux renard» eu égard à son intelligence. Pour sa part, le médiateur de la République, Karim Younès, a mis en exergue ses caractéristiques qui sont en effet la sagesse et l'intelligence, mais surtout le fait qu'il soit l'homme du consensus dans toutes les situations difficiles durant la Guerre de Libération nationale, comme après l'indépendance. Karim Younès rappellera d'ailleurs qu'Akli Mohand Oulhadj n'a pas hésité à voler au secours de la jeune Algérie agressée au lendemain de son indépendance en rejoignant l'Armée nationale populaire. À noter, par ailleurs que l'homme a assumé de grandes responsabilités durant la Guerre de Libération nationale. Akli Mohand Oulhadj prendra le relais de Amirouche Aït Hamouda comme chef de la wilaya III historique dans une conjoncture très difficile où la région de la Kabylie subissait les affres de l'opération Jumelles lancée par l'armée coloniale dans l'objectif de décimer les maquis. L'homme a su réorganiser et adapter les maquis à cette donne grâce à son esprit de grand stratège. Selon ses compagnons, le nouveau chef de la Wilaya III historique a su redynamiser le combat, en réorganisant ses hommes en petits groupes mobiles pour harceler l'armée coloniale par des techniques de la guérilla. Enfin, rappelons qu'Akli Mohand Oulhadj, qui a symboliquement hissé le drapeau algérien à Sidi Fredj, le 5 juillet 1962, s'est engagé dans l'action politique alors qu'il était encore jeune. Né le 7 mars 1911 à Bouzeguène, le jeune Akli se séparera de l'école avec un certificat d'études primaires. Encore enfant, il travaille à la forge pour aider ses parents avant de partir en France pour travailler et subvenir aux besoins de la famille. Toutefois, en exil, Akli préfèrera le retour au pays pour s'installer à Sétif. Et c'est là qu'il fit ses premiers pas en politique avec des militants nationalistes. Parti à Alger, il exercera comme contremaître à l'usine Sochina à Gué de Constantine. En 1948, Akli revient en Kabylie pour s'installer à Ighil Bouamas pour ouvrir un commerce de matériaux de construction et produits alimentaires. Avant la guerre, Akli Mohand Oulhadj était consulté pour sa sagesse et fut même nommé responsable de la Djemaâ de l'Akfadou. Après une vie marquée par le sacrifice et l'amour de l'Algérie, Mohand Oulhadj décède à Paris le 2 décembre 1972. 

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