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Liban

Fuite aux Etats-Unis d’un ex-milicien de l’armée du Sud-Liban

Le Liban a convoqué vendredi l'ambassadrice américaine pour des explications sur la fuite à l'étranger d'un Américano-libanais, malgré une interdiction de voyager frappant cet ancien milicien accusé d'actes de torture, a rapporté l'agence de presse officielle ANI.
Vendredi soir, le chef du puissant mouvement chiite du Hezbollah a dénoncé cette «évasion» organisée depuis l'ambassade américaine pour permettre à Amer al-Fakhoury, ancien responsable d'une milice supplétive d'Israël, de fuir le pays, y voyant une «violation flagrante de la souveraineté et de la justice» libanaise. Ancien membre de l'ancienne Armée du Liban Sud (ALS), une milice armée et financée par Israël qui a occupé le sud du Liban jusqu'en 2000, M. Fakhoury est l'ancien responsable de la prison de Khiam, établie en 1984 dans une zone du sud libanais alors occupée par l'armée israélienne. Après s'être exilé pendant vingt ans aux Etats-Unis, il est revenu en septembre au Liban où il a été arrêté et accusé d'actes de torture. Lundi, il a été relâché, un tribunal militaire déclarant qu'il y avait prescription pour les actes de torture dont il était accusé. Le procureur avait saisi la Cour de cassation militaire pour réclamer un mandat d'arrêt et un nouveau jugement contre M. Fakhoury. Un juge des référés a prononcé une interdiction de voyage à son encontre, selon l'ANI. Mais jeudi, le président Donald Trump s'est réjoui d'un retour aux Etats-Unis de M. Fakhoury, indiquant que Washington avait «travaillé très dur pour le faire libérer» et «remerciant» le gouvernement libanais pour sa coopération.
Les conditions de son retour aux Etats-Unis ont été dévoilées vendredi, des sources proches du gouvernement libanais reconnaissant que Fakhoury a quitté le Liban à bord d'un hélicoptère qui a décollé à partir du siège de l'ambassade américaine à Beyrouth et dont la destination première était vraisemblablement Israël. Sa «libération» a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux au Liban.
Le président du tribunal militaire a présenté vendredi sa démission en réponse aux critiques le visant concernant l'abandon des charges contre l'ancien milicien supplétif de l'armée israélienne.

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