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Le ministre du secteur l’a fait savoir, hier

«575 communes reçoivent de l’eau un jour sur trois»

Les dernières précipitations suffisent-elles à faire reculer le spectre de la sécheresse ? À en croire le premier responsable du secteur, la situation est encore «maîtrisable».

De fortes perturbations se font de plus en plus sentir actuellement sur la distribution de l’eau potable. Pas moins de 575 communes sont privées de cette matière vitale. Les citoyens qui y vivent, reçoivent l’eau un jour sur deux ou un jour sur trois. Ce chiffre «assoiffant» a été révélé, hier, par le ministre du secteur, Arezki Berraki. Ce scénario catastrophe de coupures d’eau est vécu dans pas moins de 27 wilayas. Même Alger, cette wilaya si stratégique n’est pas épargnée. Des coupures nocturnes perdurent depuis plusieurs mois.
Le ministre a imputé cette situation au vieillissement du réseau de distribution d’eau potable. «La dégradation du réseau de distribution d’eau potable de la capitale, a poussé les autorités concernées à recourir aux coupures d’eau nocturnes, pour éviter les fuites», a-t-il déclaré. Cela avant d’assurer que «les équipes techniques travaillent quotidiennement pour réduire et réparer les fuites. En réponse à une question sur la problématique des fuites d’eau, le ministre a fait état de l’existence de près de 500 microentreprises sous contrat avec l’ADE et près de 40 autres travaillant avec la Seaal, qui se conforment à un programme hebdomadaire au niveau des wilayas lequel est soumis à l’évaluation périodique. Le ministre a, au sujet des ressources en eau dont dispose le pays déclaré qu’«en plus des importants volumes d’eau qui proviennent du dessalement de l’eau de mer, l’Algérie dispose actuellement de 10,5 milliards de m3 de réserves en eau de surface et de 2,5 milliards de réserves en eau souterraine. Ces chiffres, avancés par le ministre, sont au moins là pour rassurer les Algériens. Mieux encore, Berraki a, de plus révélé que les dernières pluies ont permis de collecter plus de 37 millions de m3. Cela avant d’estimer qu’«il est encore prématuré de parler d’une situation de sécheresse en Algérie». Et d’enchaîner : «Les récentes pluies ont été bénéfiques pour l’agriculture en termes d’irrigation de plusieurs types de récoltes.»
Mais la bénédiction du ciel ne pourrait suffire seule, puisque l’agriculture serait selon le ministre, le premier secteur consommateur d’eau. Il a révélé, dans ce sens qu’«un volume de 6,8 milliards de m3 a été destiné au cours de l’année l’irrigation des terres agricoles». 

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