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Oran

Une action dans l’unité

«Seul le véritable changement pourrait atténuer leur colère populaire », dira un marcheur.

Les étudiants sont sortis, hier, dans la rue pour donner suite à leur action marquant l’anniversaire du 1er-Novembre, exprimant ainsi une nouvelle forme de revendications en haussant le ton et cela en doublant les actions de rue, pacifiques. C’est ce que l’on relève de la marche d’hier à laquelle ont pris part de nombreux étudiants venus des universités de l’est et de l’ouest d’Oran. La procession a sillonné les rues de la ville, marquant sa sortie sous les acclamations des présents avec des réclamations, plaidant l’unisson et davantage de mobilisation. «L’accélération et la multiplication des événements nous interpellent pour doubler d’efforts et de présence et de visibilité dans le paysage politique national», dira un étudiant. L’action d’hier se voulait être une autre étape, par le biais de laquelle les étudiants ont démontré le niveau très important de maturité politique qu’ils ont atteint et donner encore une fois une nouvelle image d’une catégorie de société engagée dans la revendication pacifique. Ils sont plus que jamais décidés à aller de l’avant pour, croient-ils dur comme fer, que le système est «à mettre à plat sous toutes ses formes». Leur «arsenal de guerre» n’est autre que l’arme la plus redoutable, le pacifisme. Pour cela, ils étaient, hier encore, mobilisés à l’occasion de cette marche qu’ils ont dédiée aux détenus d’opinion ainsi qu’aux magistrats grévistes qui sont, pour plus d’un étudiant, le symbole des «libertés lambda», en libérant ces juges du pouvoir décisionnel». Atteindre de tels objectifs n’est pas impossible, étant donné que la volonté existe. Celle-ci se faisant percevoir de jour en jour, est de plus en plus grandissante, notamment à la faveur de l’approche du lancement de la campagne électorale prévue à partir du 17 novembre. Là encore, les étudiants ne sont plus convaincus en abordant la question du vote dans leur action d’hier, estimant que les «candidats retenus pour le 12 décembre sont tous issus du système bouteflikien».
Autrement dit, une telle évolution de la situation politique prévalant au pays vient se greffer à l’ensemble des revendications des étudiants, le rejet de l’élection sous toutes ses formes. En l’espace d’une demi-journée de marche, ils ont réitéré leur attachement au mouvement du 22 février tout en rejetant, par-là même, ce qu’ils qualifient «d’offres périmées du pouvoir, acculé, n’ayant de choix que d’abdiquer à la volonté populaire». «Seul le véritable changement pourrait atténuer leur colère populaire», dira un marcheur. D’ailleurs, ils ont, dans leur déferlement, scandé des slogans plaidant ce changement qu’ils ont adopté comme «seul mot d’ordre» depuis le déclenchement du Mouvement populaire.

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