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Amendement constitutionnel: des parties veulent semer la confusion dans l’esprit des Algériens

Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini a soutenu, samedi à Djelfa, l’existence de certaines parties qui veulent semer la confusion dans l’esprit des Algériens, concernant le contenu du projet de l’amendement constitutionnel qui fera l’objet d’un référendum le 1er novembre prochain.

M.Ghouini, qui a animé une rencontre, dans le cadre de la campagne référendaire sur le projet d’amendement constitutionnel, a indiqué que "certaines parties tentent de semer la crainte et la suspicion parmi les Algériens concernant l’amendement constitutionnel", en évoquant "des articles qui n'existent pas dans ce projet", a-t-il affirmé.

Il a cité parmi les sujets, utilisés par ces parties, sur les réseaux sociaux notamment, pour semer la confusion, la question de la langue amazighe. "La langue Tamazight avec toutes ses variantes a été consacrée progressivement dans les constitutions algériennes ce qui ne fait pas d'elle une concurrente, le but étant de développer cette langue de manière scientifique et de façon à la préserver comme un composant de l'identité algérienne et un facteur fédérateur", a-t-il souligné.

L’autre point objet de débats, cité par le président du Mouvement El-Islah concernant l'octroi de certaine communes, défavorisées, d'un statut particulier, M. Ghouini a indiqué qu'il s’agit d’une vision qui a pour objectif d'accorder a certaines communes des mesures spécifiques dans le but d'améliorer leurs ressources, car il existe de nombreuses communes en manque de ressources, et il est du devoir de la communauté nationale de les soutenir et de les aider à améliorer leur situation", a-t-il plaidé.

Quant au sujet de l’intervention de l’Armée nationale populaire (ANP) hors des frontières du pays, qualifiée par ces mêmes semeurs de confusion de "dangereuse", M. Ghouini a affirmé qu’il "n’en est rien, et que les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) seront appelés (d’après l’amendement en question) à participer à des missions de paix et non de guerre".

Il a souligné ce propos qu'une telle démarche, n'est passible que par décision du président de la République approbation des deux tiers du Parlement. "L’ANP est attachée aux valeurs et principes de la Révolution de novembre 1954", et "tout débat à ce sujet n’est que de la surenchère politique", a-t-il insisté en précisant "si nos enfants sont appelés à l’avenir à intervenir à l’étranger, ça sera pour des missions de paix et pour régler des conflits".

Sur un autre plan, le président du Mouvement El-Islah a abordé d'autres points du projet d’amendement constitutionnel dont celui concernant les libertés individuelles et collectives, "qui sont de nature à promouvoir la vie politique, partisane et associative", a-t-il estimé.

"Ce projet d’amendement constitutionnel a apporté une souplesse entre les différentes autorités et un équilibre entre les prérogatives de chacune d’elles, tout en consacrant de nouveaux mécanismes de contrôle", a-t-il ajouté.

"Le référendum sur l’amendement constitutionnel est une réponse aux revendications légitimes exprimées par les Algériennes et Algériens durant le Hirak populaire originel", a observé M. Ghouini.

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