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Colère et désespoir en Irak

67 morts dans l'incendie d'une structure Covid

Au moins 64 patients d'un hôpital de Nassiriya, dans le sud de l'Irak, ont trouvé la mort, lundi, dans un incendie qui a ravagé l'unité Covid, selon une source médicale. Le Premier ministre Moustafa al-Kazimi a réuni d'urgence dans la nuit des ministres et des responsables de sécurité pour «examiner les causes et les conséquences de l'incendie», a indiqué son cabinet. L'état d'urgence a été décrété dans la province de Dhi Qar, dont dépend la ville de Nassiriya, selon les autorités locales qui ont rappelé les médecins en vacances ou à la retraite. L'incendie s'est déclaré à l'hôpital al-Hussein de Nassiriya, qui compte
60 lits, a indiqué Haydar al-Zamili, porte-parole des autorités sanitaires locales.»Les victimes sont mortes brûlées et les recherches se poursuivent» pour trouver des survivants, avait-t-il ajouté. La colère et l'effroi dominaient hier en Irak, après le terrible incendie qui a mis une nouvelle fois en lumière la gabegie et la déshérence du système de santé, deux mois et demi après celui de Baghdad. L'incendie a été provoqué par l'explosion de bouteilles d'oxygène, selon une source sanitaire de la province de Dhi Qar, dont dépend la ville de Nassiriya. Ce scénario est une répétition à l'identique de la tragédie d' avril dernier dans un hôpital de Baghdad, qui avait fait plus de 80 morts. Le désastre a entraîné des réactions de colère immédiate, des centaines de personnes ayant manifesté la nuit devant l'hôpital de Nassiriya, aux cris de: «Les politiques nous brûlent!». Négligences, manquement à la sécurité, corruption... A Nassiriya, le directeur de l'hôpital et le directeur des autorités sanitaires ont été suspendus par le Premier ministre Moustafa al-Kazimi, qui a décrété un deuil national de trois jours. Dès hier matin, de nouvelles manifestations étaient en cours. «La catastrophe de l'hôpital Al-Hussein, et avant cela, l'hôpital Ibn Al-Khatib à Baghdad, est le produit d'une corruption persistante et d'une mauvaise gestion qui négligent la vie des Irakiens et empêchent de réformer les institutions», a déclaré dans un tweet le président irakien Barham Saleh.

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