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Le Conseil de sécurité vote pour un cessez-le feu à Ghaza

L'Algérie passe sa résolution

Le président Tebboune a salué, avant-hier, la «performance honorable» de la mission diplomatique algérienne à l'ONU.

L'action diplomatique de l'Algérie en faveur d'un cessez-le-feu à Ghaza a fini par triompher. Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté, hier, un projet de résolution exigeant un «cessez-le-feu immédiat» à Ghaza. Adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, le texte «exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois de Ramadhan», devant «mener à un cessez-le-feu durable». La résolution exige aussi «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages». Le projet de résolution adopté a été présenté par les dix membres élus de l'organe onusien «E-10» dans l'objectif de promouvoir un cessez-le-feu «immédiat, durable et sans conditions» à Ghaza. Au sein du groupe «E-10», l'Algérie a été à l'origine dudit projet de résolution dont elle a négocié le contenu avec les autres membres du Conseil de sécurité.
Avec l'adoption de ce texte, la bande de Ghaza peut désormais respirer après près de six mois de bombardements israéliens, faisant plus de 32 000 morts, une population affamée et une ville transformée en ruine. «Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C'est notre obligation d'y mettre un terme», a affirmé, dans une première réaction, Amar Bendjama, ambassadeur de l'Algérie à l'ONU. «Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités», s'est félicité Bendjama «même si les résolutions du Conseil de sécurité, contraignantes, sont régulièrement ignorées par les États concernés».

Performance diplomatique
Avant même de boucler ses trois premiers mois en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la diplomatie algérienne s'est distinguée par sa défense ininterrompue de la cause palestinienne. En un laps de temps très court, l'Algérie a transformé cet organe onusien en une tribune de premier plan pour porter la voix des Palestiniens en multipliant les initiatives, notamment à travers des projets de résolution. Ces textes visent à arracher un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. En effet, la mission diplomatique algérienne à l'ONU est revenue encore une fois à la charge en préparant un autre projet de résolution soumis, hier, au vote du Conseil de sécurité. Sur initiative de l'Algérie, le texte a été rédigé collectivement. Soit après consultations avec sept autres membres non permanents du Conseil de sécurité. Il s'agit de la Suisse, l'Équateur, la Guyane, la Sierra Leone, le Mozambique et la Slovénie. De son côté, la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, a annoncé, hier, son soutien au nouveau projet de résolution de l'Algérie. «La Chine soutient ce projet de résolution et félicite l'Algérie et d'autres pays arabes pour leur dur travail à cet égard», a affirmé Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Contre veto et duplicité
Le texte en question «exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour le mois de Ramadhan, menant à un cessez-le-feu durable», qui mettrait fin aux attaques israéliennes contre la Palestine. Le texte réclame également la libération «inconditionnelle» des otages et la levée de «tous les obstacles» à l'aide humanitaire. La mission diplomatique algérienne, conduite par Amar Bendjama, refusait ainsi d'abdiquer après l'échec enregistré le 20 février dernier en raison du veto américain opposé à la résolution soumise par l'Algérie. À l'annonce de l'échec de cette initiative, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies avait lancé l'engagement de ne pas abandonner la partie. «Nous reviendrons», a-t-il affirmé. Promesse tenue, l'action de l'Algérie au sein de l'ONU ne s'est pas estompée et un travail de coordination a été constamment accompli auprès des autres pays membres. Cette insistance a ainsi fini par parvenir à un cessez-le-feu à Ghaza, ouvrant la voie à la fin de près de 6 mois d'agression génocidaire de l'entité sioniste contre la population palestinienne. Hier, avant la bonne nouvelle émanant de New-York et annonçant le cessez-le feu, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reçu un appel téléphonique du secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a indiqué un communiqué du ministère.
Les deux ministres ont échangé les vues au sujet des derniers développements concernant la situation à Ghaza, mettant l'accent sur les négociations en cours au sein du Conseil de sécurité concernant le projet de résolution présenté par les 10 membres élus de l'organe onusien «E-10». Cet appel est intervenu dans le cadre du vote de ce projet de résolution, a précisé le ministère.

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