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Présidentielle anticipée du 7 septembre

Des partis réclament la révision de la loi électorale

Les principales modifications souhaitées visent à mettre un terme à certaines dispositions «ambiguës».

La révision de l'ordonnance portant régime électoral suscite déjà le débat. Des partis politiques à l'image du MSP et du mouvement El Bina, ainsi que d'autres comme l'UCP, demandent son amendement pour assurer un climat propice à l'élection présidentielle et garantir la transparence et l'intégrité du processus électoral. Cette loi encadre aussi bien l'élection présidentielle que les élections législatives et locales et l'élection des 2/3 des membres du Conseil de la nation.
Les principales modifications souhaitées voir figurer dans la prochaine mouture du nouveau régime électoral par les partis suscités visent à mettre un terme à certaines dispositions «ambiguës» soulevées, notamment lors des législatives anticipées du 12 juin 2021. Pour l'instant, l'Exécutif ne s'est pas prononcé sur les doléances des partis. Certaines formations réclament la suppression, entre autres, de l'alinéa 7 de l'article 200 et l'alinéa 7 de l'article 184, ayant généré le rejet «illégal» de nombreux dossiers de candidatures lors des dernières législatives sur de simples soupçons. Ces alinéas disposent que «le candidat à l'Assemblée populaire communale, de wilaya ou à l'Assemblée populaire nationale, «ne doit pas être connu de manière notoire pour avoir eu des liens avec l'argent douteux et les milieux de l'affairisme et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales». Les contestataires ont aussi émis des réserves sur les dispositions liées à la dissolution des Assemblées populaires communales pour blocage. Dans ce contexte, la présidente de l' UCP, Zoubida Assoul, la première à annoncer son intention de se porter candidate à l'investiture suprême, a déclaré que «l'actuelle loi électorale a été taillée sur mesure outre qu'elle comprend de nombreuses violations...». «Les partis politiques n'ont pas été associés à son élaboration», avait-elle estimé, en qualifiant l'Autorité nationale indépendante des élections d' «anticonstitutionnelle», dont les missions et la composition doivent être revues.
À titre de rappel, l'ordonnance portant régime électoral confère à l'Autorité nationale indépendante des élections les prérogatives de «la préparation, l'organisation, la gestion et la supervision de l'ensemble des opérations électorales et référendaires». Et son conseil est composé de 20 membres désignés par le président de la République parmi les personnalités indépendantes, dont une issue de la communauté algérienne établie à l'étranger pour un mandat de six ans non renouvelable. Dans le même ordre d'idées,
Abdelkader Bengrina a procédé récemment, dans le sillage de l'entame des préparatifs de la présidentielle anticipée, à la mise sur pied d'une commission chargée d'élaborer les propositions du parti sur l'amendement de la loi organique relative au régime électoral.
Le président du mouvement El Bina qui s'attelle ainsi à signer sa seconde participation à l'investiture suprême après celle du 12 décembre 2019, a annoncé le lancement d'une large consultation avec les acteurs politiques partageant la même vision de sa formation.
La même revendication est portée par l'autre parti islamiste, le Mouvement pour la société et la paix (MSP) de Abdelali Hassani. Enfin, le RCD revendique la création d'une structure indépendante authentique pour superviser l'organisation du scrutin présidentiel. 

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