{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Exportation des services

Et si l'Algérie s'y mettait?

Il faut faire émerger des opérateurs engagés dans la création d'un nouveau tissu industriel autour de l'intelligence artificielle.

Constituant l'un des axes essentiels pour la relance économique, le développement des start-up est devenu, avec l'événement des technologies de pointe, une nécessité incontournable érigée, par les pouvoirs publics, en priorité nationale.
Une orientation qui vise, en plus de contribuer à l'émergence d'un climat des affaires et de l'investissement plus fluide et ouvert, l'économie de la connaissance, aura un rôle central à jouer dans l'exportation des services, qui passe pour être l'un des principaux objectifs de la nouvelle stratégie économique de l'État. Ce dernier s'articule autour de l'importance de faire émerger des opérateurs essentiellement engagés dans la création d'un nouveau tissu industriel autour de l'intelligence artificielle dans la production des services. Seule alternative pour prétendre pénétrer les marchés étrangers, et s'imposer avec des produits concurrentiels. Pour ce faire, il est indispensable, selon les experts, d'accompagner la création des start-up par un environnement de soutien et de suivi, basé sur la mise en place de mesures de facilitations dans le financement et sur le volet juridique et administratif, afin d'assurer une pérennité hautement nécessaire pour atteindre les résultats escomptés. Dans ce sens, des décisions encourageantes ont été prises par les pouvoirs publics, notamment la banque d'Algérie, qui demeure un partenaire incontournable dans la constitution d'un écosystème favorable à la promotion de la start-up dans l'exportation des services. Cette dernière permet désormais, aux exportateurs algériens de «disposer de la totalité des recettes en devises générées par leurs activités, selon le même texte; dès le rapatriement des recettes d'exportations hors hydrocarbures et produits miniers et de services, la banque crédite à l'ordre de l'exportateur le montant des recettes reçues dans le(s) compte(s) en devises qu'il détient, dans le respect des modalités fixées par instruction de la banque d'Algérie». Des mécanismes qui se mettent progressivement en place, et qui imposent aux opérateurs d'améliorer la qualité de leurs prestations et de se pencher sur les besoins et les tendances des marchés internationaux. Ces derniers peuvent s'ouvrir à un large volume de domaines d'activité, notamment l'ensemble des sociétés activant dans le domaine du numérique et des techniques de communication et de l'information ainsi que les technologies de l'information et de la communication, et les services numériques dans l'information, la communication, le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique, les logiciels, les applications, la logistique, le transport et les conseils d'affaires. C'est dire l'importance des opportunités qui se présentent à ce secteur pour se développer et atteindre d'autres axes d'investissement, tels que les services après-vente, la sous-traitance, les professions libérales, le tourisme et les voyages, les prestations financières, l'assurance, la formation dans les domaines de l'enseignement supérieur, la formation professionnelle, le sport, le cinéma et les services d'accompagnement pour obtenir les certificats de conformité et de qualité.
Cela étant, il est indéniable qu'une dynamique entre les différents acteurs, pour pouvoir définir et exposer les obstacles et les contraintes rencontrés par les exportateurs, et qui font régulièrement l'objet de débats entre le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Économie de la connaissance et des Start-up, la banque d'Algérie, l'Agence des banques et des établissements financiers (Abef), le Groupe algérien des acteurs du numérique (Gaan).
Par ailleurs, tous les acteurs s'accordent à dire que pour réussir à hisser la start- up en tant qu'axe central du passage d'une économie de rente à une économie diversifiée et une voie fiable pour le développement économique durable, il est indispensable d'accélérer les réformes profondes lancées, notamment d'ordre bancaire, fiscal et l'assainissement de l'administration.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours