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Plan d'urgence pour relancer le secteur des transports

L'Algérie ouvre son ciel au privé

Les mesures proposées qui seront réalisées avant la fin du mois de mars 2022, concernent, notamment la restructuration de la flotte maritime et aérienne.

Les mesures prises pour faire face à la propagation de la Covid-19 ont entrainé la fermeture des frontières. Ce qui a provoqué la mise à l'arrêt des transports aérien, maritime et terrestre. La vaccination massive qui demeure l'alternative pour faire reculer la pandémie, fait entrevoir une reprise significative de l'économie mondiale. L'Algérie se projette dans l'après-Covid. Un plan d'urgence pour une relance effective du secteur des transports a été proposé lors de la réunion du gouvernement qui s'est tenue le 15 août sous la présidence du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Il «vise à redynamiser ce secteur névralgique, qui constitue un composant critique du développement économique du pays et un vrai stimulateur de croissance économique, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre soulignant qu'il concerne l'ensemble des segments des activités de transport, notamment le transport aérien, le transport ferroviaire, le transport terrestre ainsi que le transport maritime. Il est, notamment question de l'ouverture du transport aérien au privé. Les mesures proposées qui seront réalisées avant la fin du mois de mars 2022, concernent principalement la restructuration de la flotte maritime et aérienne. Deux vecteurs de la croissance qui doivent y tenir un rôle de premier plan. Ce qui est loin d'être le cas. Paradoxalement, le secteur maritime a pendant longtemps contribué à alourdir une facture des importations qui siphonne les caisses du Trésor. Un mouvement qui s'est atténué depuis que les pouvoirs publics ont décidé de booster la production nationale. Le président de la République, qui a décidé d'y mettre le holà, a donné des instructions à l'effet de réduire cette saignée. Le cas du fret maritime est édifiant à ce propos. L'Algérie débourse 4 milliards de dollars par an pour assurer le transport de ses marchandises par voie maritime. Quatre milliards de dollars qui profitent aux armateurs étrangers, soit 97% des parts de marché détenues par des compagnies ne battant pas pavillon national. Une perte sèche à l'heure où le baril de pétrole, qui assure plus de 95% des recettes en devises du pays, se situe tout juste au-dessus des 70 dollars. Un témoignage d'une gestion catastrophique d'un secteur stratégique de l'économie où se sont greffés des épiphénomènes. Pots-de-vin, corruption...Ce qui conduirait à penser que sa destruction a été programmée, sans état d'âme. Les navires qui demeurent opérationnels se comptent pratiquement sur les doigts d'une seule main, alors que dans les années 1980, pas moins de 80 unités constituaient l'ensemble d'une flotte qui semblait destinée à un bel avenir. Les navires battant pavillon national sillonnaient les mers et les océans du monde comme des ambassadeurs chargés de témoigner avec fierté de la volonté du pays sorti d'à peine une vingtaine d'années, d'une colonisation dévastatrice, à jouer dans la cour des grands. Avec ce programme ambitieux que s'est tracé le ministère des Transports, le phénix peut renaître de ses cendres. Il apportera sa petite pierre à l'édifice pour la construction de ce nouveau modèle de croissance économique que prône le gouvernement pour que l'économie nationale s'affranchisse de sa dépendance aux exportations d'hydrocarbures. Le ministre des Transports doit, à cet effet, mettre en place, avant la fin de l'année en cours, l'autorité portuaire déjà instituée par texte réglementaire, et de rentabiliser, par ailleurs, la base de maintenance aéronautique d'Air Algérie, en partenariat avec des compagnies aériennes internationales. Les jalons sont posés. Il reste à mettre les voiles...

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