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Aide aux personnes âgées

La belle histoire de l'association Wafa

Agréée en 1987, «Wafa» dispose d'un immeuble en plein centre d'Alger, légué par la défunte mère du président-fondateur de l'association.

«Wafa» est son nom. C'est une association d'aide aux personnes âgées, créée en 1980 mais qui n'a été agréée qu'en décembre 1987 en l'absence, à l'époque, de loi gérant cet acte de création. Cette association, baptisée «Dar Errahma», dont le siège se trouve en plein centre d'Alger, est domiciliée au 62, rue Debbih Cherif, dans un immeuble de six étages, comprenant un total de 18 appartements. Cet immeuble-siège est géré par un concierge, un gars en errance «recueilli à l'âge de 42 ans, marié, logé et payé» par l'association Wafa, nous confie Saïd Haouas, président et fondateur de ladite association.
Ces locataires, «bienheureux», ont été «recueillis» dans les années 1980 par la maison des vieux de Bab Ezzouar (Alger) pour les hommes et celle de Dély Brahim (Alger), pour les femmes. Ces personnes, âgées et seules, ont ainsi été aidées, durant cette décennie grâce à la police qui les a rassemblées en aidant beaucoup à tenir la promesse de Saïd Houas faite à sa défunte mère. Celle-ci lui avait légué cet immeuble, dont elle était la propriétaire en sermonnant son fils (Saïd), de «ni vendre ni louer» ce bien qui «doit être destiné aux personnes âgées, retraités et seuls». Le desiderata de la défunte maman éplorée fut respecté et «Wafa» fut ainsi créée. Ainsi, ces pauvres gens, des familles en général, occupent aujourd'hui «gracieusement» pas moins de 18 appartements. Avant l'occupation de ces logements du «bonheur», dirions-nous, tous les bénéficiaires de cet acte de haute générosité, qui anime encore nombre de citoyens algériens, ont pris auparavant un bain «complet» et ont été «consultés par un médecin et un psychologue», nous dira encore Houas.
L'association «Wafa» a organisé, entre autres événements caritatifs, trois «téléthons» en 1992. Le premier était destiné à la construction du complexe «Diar Errahma» de Birkhadem (Alger), le second à Oran (Messerghine) et le dernier à Constantine, au Djebel Ouahch». Afin de poursuivre cette oeuvre de bienfaisance, bénévole, de grande noblesse, il faut le dire, trois projets sont programmés pour l'heure: L'association Wafa s'apprête, en effet, à créer un «Club du 3ème âge» qui permettra aux vieilles gens de se rencontrer autour d'ateliers d'activités artisanales, à concevoir un «centre de santé» traitant de la gériatrie et à préparer un concours spécial à ces personnes sur «Les souvenirs d'enfance» à travers des reportages journalistiques et des écrits, auditifs ou filmés. Ces projets-souvenirs seront réalisés avec la collaboration du ministère de la Culture nous précise Saïd Houas.
À la question de connaître la provenance du financement de l'association, Houas dira que pour chaque événement, l'association est sponsorisée, elle reçoit également nombre de contributions de la part de bienfaiteurs, alors qu'un certain apport est assuré par les cotisations des membres de l'association.

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