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Belkacem Sahli, candidat de l’alliance «Stabilité et Réforme»

La fièvre de la présidentielle s’installe

Plusieurs activités partisanes ont eu lieu ce week-end.

À moins de 50 jours de la convocation du corps électoral, la scène politique s’est animée ce week-end et les intentions de candidatures à la magistrature suprême se manifestent.
Si le MSP et le PT font encore durer le suspense, l’alliance appelée « Groupe des Partis pour la Stabilité et les Réformes », a validé, hier, la candidature de Belkacem Sahli, à la course à la présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain. Cette candidature s’ajoutera à celle, affichée depuis plusieurs semaines, par Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP).
La candidature du président de l’Alliance nationale républicaine ( ANR) sous la bannière de «Takatol » a été entérinée au cours d’une réunion qui a regroupé le PRD, FMN, FDL, MEN, Mnta et URN. Ancien secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger (2012-2013), Belkacem Sahli a eu une mauvaise expérience lors du scrutin présidentiel de 2019. Les ambitions présidentielles de Sahli ont été alors contrariées par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) et le Conseil constitutionnel qui avaient rejeté son dossier de candidature. Cette fois-ci, le natif de Sétif revient à la charge mais avec une candidature d’un groupement de partis politiques. « Concernant la prochaine élection présidentielle, le groupement des partis a décidé d’y participer à travers un candidat consensuel, en l’occurrence le Professeur Belkacem Sahli… », est-il indiqué dans le communiqué de l’alliance. Cette dernière s’est dite « ouverte à tous les scénarios électoraux en fonction des évolutions de la scène politique et de la disponibilité ou non des conditions de tenue des élections libres, honnêtes et transparentes (à travers les différentes étapes du processus électoral, notamment la pré-campagne, la collecte des signatures, la campagne électorale, l’annonce des résultats et le second tour, le cas échéant) ».
De son côté, Abdelkader Bengrina semble se donner encore du temps avant de trancher sur sa position. Il a indiqué, hier, que son parti compte « lancer prochainement des consultations en ligne pour informer l’opinion publique nationale . À travers ces consultations, nous contribuerons à la mobilisation nationale à même de faire de ce scrutin une réussite. D’autant que ce scrutin concerne tous les Algériens, qu’ils soient candidats ou prétendants, qu’ils soient boycotteurs ou participants », a-t-il dit.
Pour sa part, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a annoncé avoir entamé une série de rencontres consultatives au niveau des structures du parti, et ce, en prévision de l’élection présidentielle.
Présidant une rencontre des chefs des bureaux exécutifs de wilayas et des présidents des instances électorales, tenue au siège du parti (Alger), le président du MSP, Abdelali Hassani Cherif, a souligné que le lancement de ce processus de consultations vient confirmer l’ouverture du Mouvement et sa disponibilité permanente au dialogue, au débat constructif et à la consolidation de la dimension institutionnelle dans la prise de décision.
Il a ajouté que cette démarche vise à élargir les consultations à l’élection présidentielle et à l’avenir du pays dans le contexte régional et international, appelant les élites nationales à « considérer l’élection présidentielle comme une opportunité de relancer l’interaction politique et démocratique et d’ouvrir de nouvelles perspectives à la société, dans toute sa composante ». Il a affirmé que son Mouvement était ouvert à « toutes les options menant vers un partenariat politique où se rejoignent tous les programmes et efforts visant à préserver l’unité, la souveraineté et le développement de l’Algérie ».
En tout état de cause, l’effervescence de l’élection présidentielle tend à gagner les états-majors des formations politiques appelées à se positionner entre la participation, à travers une candidature partisane ou celle d’une alliance, le boycott ou le soutien à d’autres prétendants.

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