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Annaba/Santé

Le DSP sous un déluge de critiques

Le responsable de la direction de la santé a fait un état des lieux sous la motion du «tout va bien»…

C’est ce qui a été relevé lors de la 4e session de l’Assemblée populaire de wilaya, tenue récemment au siège de la wilaya d’Annaba. Mais lors du débat, le bilan présenté sous forme de dissertation sur l’historique des établissements de santé à Annaba, a valu au DSP une avalanche de critiques, par le wali d’Annaba qui voulait du concret des réalisations dans le secteur de la santé. Hormis le processus de numérisation du secteur de la santé, la situation est loin des attentes escomptées. Seule la numérisation des établissements hospitaliers et les centres de santé spécialisés, à l’image du Centre anticancer (CAC), sont parvenus à intégrer à 100%, la transition numérique avec un système de gestion électronique des activités sanitaires, soit un taux de plus de 80% dans l’attente de la généralisation du processus à travers toutes les structures sanitaires de proximité.
Au-delà de la numérisation, le secteur cumule des dysfonctionnements et des lacunes, au regard de la défaillance des équipements névralgiques pour la santé des malades. Il s’agit, notamment des équipements d’imagerie, (l’IRM et les scanners), dont les pannes sont légion. Tel les cas de l’hôpital Ibn Rochd et l’hôpital Ibn Sina, alors que celui du nouvel hôpital d’El Bouni n’est toujours pas opérationnel! Aux termes des justifications apportées sur cet état de fait, l’une se rapporte à une pièce (la cassette) et l’autre à un conflit juridique avec la générale électrique. Entre l’une et l’autre, c’est la santé publique qui fait l’objet de « troc ». C’est du moins la seule qualification qui peut être donnée, pour justifier les pannes répétées des scanners. Intervenant sur ce dernier point, à savoir que les arrêts répétés des scanners dans les hôpitaux publics « suscitent moult interrogations quant à la préméditation d’individus au profit des cliniques privées au détriment de la santé du citoyen lambda ». Pour cela, le chef de l’exécutif n’a pas omis de mettre en garde contre ce genre de pratiques. Par ailleurs, il a été relevé que des conventions ont été signées entre le CHU Ibn Rochd qui a des dettes de 15 millions de DA, avec les cliniques privées, il a été convenu de la prise en charge des scanners des patients hospitalisés au CHU Ibn Rochd, en contrepartie des poches de sang qui leur seront données « comme il est interdit de vendre le sang, nous avons demandé aux cliniques de prendre en charge le scanners … » Les pannes des scanners des deux hôpitaux respectifs Ibn Rochd et Ibn Sina durent, convient-il de le rappeler depuis des semaines pour le premier et des mois pour le second ! Autre point soulevé lors de cette session, la crise d’eau dans le CHU Ibn Rochd, qui s’est répercutée fortement sur les interventions chirurgicales. Une situation retenue à l’actif de dettes s’élevant à 100 millions de cts, que l’établissement peine à payer à l’ADE d’Annaba. Toutefois les mesures nécessaires ont été prises afin de régler le problème avec l’ADE. Pour ne citer que ces dysfonctionnements et lacunes caractérisant des années durant le secteur de la santé à Annaba. Une situation résultant de l’indifférence des ex- locataires du siège de la wilaya, à l’égard du laisser-aller de certains directeurs de l’exécutif. Ces derniers qui se sont accoutumés à présenter des bilans à motion « Tout va bien ». Tel le cas du secteur de la santé publique, dont les dysfonctionnements ont suscité l’ire du wali. Ce responsable qui, au bout des réunions de coordination hebdomadaires, avec l’ensemble de son exécutif, a été confronté, lors de cette 4e session de l’APW, à un des cas, le moins qu’on puisse qualifier des plus « fréquents ». Un cas où, « le tout va bien » a pignon sur rue. C’est pour dire que, la stratégie nationale de santé mise en place par les pouvoirs publics n’a, a priori, pas trouvé sa place dans la wilaya d’Annaba qui croule encore sous l’emprise des défaillances de gestion? Et pourtant, comme souligné par le wali d’Annaba « les investissements publics injectés dans le secteur de la santé pour un développement adéquat et une modernisation appropriée du secteur, traduisent une présence marquée de l’État et l’importance accordée à la santé publique ». 

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