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Projet de confiscation des biens de l’ambassade d’Algérie à Rabat

Le Makhzen récidive dans la provocation

L’Algérie a dénoncé la démarche du Makhzen engagé dans une « nouvelle phase d’escalade avec ses comportements provocateurs » à l’égard de l’Algérie.

Visiblement, tous les prétextes sont bons pour le Maroc dans ses plans de maintenir ses provocations envers l'Algérie. Rabat vient en effet de commettre son énième impair à l'égard de l'Algérie. Cette fois-ci, les faits se déroulent à Rabat où les autorités marocaines feignaient de lancer un chantier d'extension de structures relevant de ses affaires étrangères, mais dont l'objectif est autre. Celui de créer les conditions qui justifieraient «l'expropriation» de biens immobiliers appartenant à l'ambassade d'Algérie.
Pour maquiller ses mauvaises intentions, le Maroc a réuni ce qui peut servir d'assises légales à son oeuvre. Il a décidé par arrêté publié au Journal officiel de spolier les biens existants dans les environs immédiats du projet, y compris des biens appartenant à des particuliers marocains. Cette façon de conférer à ce projet-alibi une utilité publique cache mal, en vérité, les intentions maléfiques du Makhzen. Celle notamment de provoquer l'Algérie. L'acte, qui vient s'ajouter à d'autres commis par les autorités marocaines, n'a pas tardé à susciter la désapprobation d'Alger. En effet, l'Algérie a condamné dimanche dans «les termes les plus énergiques», le projet de confiscation des biens de l'ambassade de l'État algérien au Maroc. C'est ce qu'a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, affirmant que le gouvernement algérien «répondra à ces provocations par tous les moyens qu'il jugera appropriés». Dénonçant l'attitude du Royaume du Maroc qui «s'est engagé dans une nouvelle phase d'escalade dans ses comportements provocateurs à l'égard de l'Algérie», le département des Affaires étrangères a considéré que «ces nouvelles provocations se sont manifestées récemment à travers le projet de confiscation des biens de l'ambassade de l'État algérien au Maroc».
L'Algérie considère qu'il y a là «une violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l'égard des représentations diplomatiques d'États souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale». Pour l'Algérie, il ne fait point de doute que «le projet marocain qui s'inscrit en contravention avec les pratiques internationales civilisées déroge gravement aux obligations de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques qui lui imposent de respecter et de protéger les ambassades sur son territoire quelles que soient les circonstances».
L'Algérie condamne ainsi cette opération de «spoliation caractérisée dans les termes les plus énergiques», est-il indiqué dans le communiqué, affirmant qu'elle en dénonce, également, «avec force l'illégalité et l'incompatibilité avec les devoirs qu'assume tout État membre de la communauté internationale avec rigueur et responsabilité». Et de mettre en garde que le gouvernement algérien «répondra à ces provocations par tous les moyens qu'il jugera appropriés». De même, il aura recours à «toutes les voies et à tous les moyens de droit disponibles, notamment dans le cadre des Nations unies pour assurer le respect de ses intérêts», a conclu le ministère des Affaires étrangères. Cette provocation répétée a été reçue avec beaucoup de déception par l'opinion algérienne qui regrette la posture de Rabat qui insiste à remuer les cendres du passé. Tout en croyant dur comme fer que ces biens appartiennent à l'Algérie et qu'ils reviendront, tôt ou tard, à l'Algérie.

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