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Propagation du Covid-19

Le ministre de la Santé appelle à la prudence

«Nous ne sommes pas en péril , mais il est clair que si un foyer de contamination éclot (…) la région sera confinée.»

Le ministre de la Santé a déploré le relâchement dans l'application des mesures barrières, constaté ces derniers temps à travers le territoire national. «Le virus est mondial, ne se comporte pas différemment, le risque est permanent. J'ai fait, hier, une visite dans un chef-lieu de wilaya, eh bien, pas l'ombre d'un masque, il y avait zéro masque», a-t-il regretté lors de son passage à la Chaîne 3 de la Radio nationale. Le professeur Abderrahmane Benbouzid a soutenu que «l'Algérie, contrairement à des pays voisins et européens, a réussi à endiguer la prolifération du virus», d'où l'impératif, poursuit-il, « de maintenir les mesures barrières». Il a saisi, cette occasion, pour lancer un appel à «rester prudent et préserver cet acquis qui fait de nous un pays qui a réussi un peu à maintenir la situation épidémiologique dans cet état». «Il faut absolument maintenir les mesures barrières, a-t-il souligné, soutenant qu' «il y a péril puisque le virus n'étant pas assez connu, et contre lequel aucun vaccin n'est encore fabriqué». «Alors qu'ailleurs dans le monde, on dénombre des dizaines de milliers de morts, en Algérie on en compte près de 2 000», a-t-il rappelé. Il a réitéré son appel «à rester vigilant et surtout à ne pas relâcher les règles de prudence».
En évoquant la tendance baissière enregistrée récemment, il indique: «Lorsqu'on fait face à un ennemi et que celui-ci a baissé sa garde, nous aussi on a tendance à nous relâcher. Mais tant que le virus est là, rôde, des clusters peuvent de temps à autre se développer.» L'invité de la radio écarte l'avènement d'une deuxième vague: «Les nouvelles contaminations enregistrées récemment, n'indiquent pas qu'il faut s'attendre à une deuxième vague», d'après le ministre.
«nous ne sommes pas dans une situation de péril, mais il est clair que si un foyer de contamination éclôt et qu'il y a un risque de diffusion du virus, la région sera confinée», a-t-il fait savoir. Le ministre affiche son optimisme. «La courbe de contamination évolue en dents de scie, elle monte et descend au gré des clusters et du nombre de tests... etc. Mais si on reste sur un bilan de plus ou moins de 200 cas quotidiens, je pense que nous sommes dans une situation tout à fait admissible pour les épidémiologistes», a-t-il rassuré. Quid du retour au confinement? Pour l'intervenant, «rien n'est écarté, mais il ne faut pas susciter la panique». «Il est clair que si la situation entraîne, dans un avenir proche, une effervescence ou une reprise », a-t-il ajouté.
Dans cette éventualité, il prévient que «les mesures de lutte sont là, mais qu'on ne les annonce pas», indiquant que «le pays a acquis assez d'expérience pour développer des réflexes de défense».
«Regardez ce qui se passe en France où des métropoles sont confinées. C'est le même schéma qui est adoptable partout. Si ça reprend, on reprend...», a-t-il indiqué.
S'agissant de la sécurisation des établissements d'enseignement en prévision de la rentrée scolaire prévue pour mercredi prochain, il a fait état «d'une série de mesures sanitaires, qui ont été mises sur pied, à l'image de la distanciation physique entre les élèves, tout comme la disposition des tables, réservées, chacune, à un seul enfant». Quant à l'acquisition d'un vaccin contre le Covid-19, le ministre fait état d'un mécanisme (Covax), par le biais duquel 170 pays, dont l'Algérie, se sont associés pour choisir le meilleur parmi ceux mis au point par plusieurs laboratoires dans le monde.

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