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La coalition des quatre partis ne fait pas l’unanimité

Le MSP tourne le dos à l’alliance

Le président du parti islamiste appelle «à libérer la compétition politique des anciennes pratiques …».

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) s'inscrit en porte-à-faux contre la formation des alliances et coalition en prévision de l'élection présidentielle. Dans une déclaration à l'agence de presse Sputnik le président du parti, Abdelali Hassani appelle plutôt «à libérer la compétition politique des anciennes pratiques». Pour ce dernier, la compétition électorale ouverte doit s'organiser principalement «autour de l'affrontement entre les programmes et les idées, en laissant les alliances et coalitions électorales pour après les élections».
Sur le plan politique, le mouvement prône «la nécessité d'une réforme globale du cadre législatif et réglementaire régissant la vie politique du système électoral dans le but de consacrer l'alternance au pouvoir et la compétition partisane et politique...», a-t-il indiqué. Ainsi, s'agissant du Code électoral, il a affirmé que «des demandes collectives de révision de la loi organique portant régime électoral et les lois régissant le processus électoral, y compris en ce qui concerne l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), ont été formulées par plusieurs partis politiques».
Il a estimé dans ce sens qu'«une révision sur la base des expérience passées qui ont révélé de nombreuses contradictions et ambiguïtés, ayant impacté négativement sur la crédibilité et l'intégrité des élections, n'incommode personne».
Dans ce contexte, le parti a chargé son groupe parlementaire en vue d'élaborer «une proposition d'amendement du Code électoral» qui sera annoncé en temps opportun aux organismes officiels et à l'opinion publique. Actuellement, fait-il savoir, «le parti s'attelle à mettre à jour cette proposition en fonction des développements et des changements».
À propos de la décision d'avancer l'élection présidentielle au 7 septembre, il a indiqué que «ce qui a été avancé jusqu'ici se résume aux raisons techniques et formelles en vue de revenir aux dates habituelles des élections tandis que le reste ne sont que des analyses et des suppositions des médias...».
De ce fait, poursuit-il, «les raisons réelles que ce soit techniques dans le but de reprogrammer les rendez-vous électoraux, ou politiques visant à faire face aux nouveaux enjeux et données régionaux et nationaux, restent à préciser».
«Nous considérons l'élection présidentielle comme une priorité politique nationale ayant comme objectif le parachèvement de la transition démocratique escomptée, le renforcement de l'alternance pacifique au pouvoir, ce qui impose une plus grande transparence, un dialogue sérieux et responsable et l'élargissement de la consultation avec la classe politique», a-t-il précisé.
En outre, ajoute-t-il, «le mouvement considère l'échéance électorale prochaine comme une opportunité nationale qui commande de réunir les conditions politiques nécessaires à la compétition électorale, au pluralisme, à la légitimité et à la crédibilité, et partant de rétablir la confiance des citoyens à l'égard des opérations électorales».
À propos du mandat présidentiel qui expire au début du scrutin, il a souligné qu' «il ne fait aucun doute que le pays connaît une situation politique délicate qui doit être évaluée en profondeur et qu'à travers son groupe parlementaire et ses comités sectoriels, le parti s'attelle à établir un constat précis, évaluant cette période et tirant les plus importants enseignements»...

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