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11E SALON DU LIVRE D’ALGER

L’édition de la maturité?

«Nous avons estimé que faire coïncider le Sila avec la célébration du 1er Novembre 1954 constituait un symbole fort...»

La 11e édition du Salon du livre d´Alger ouvrira ses portes au public le 30 octobre prochain. Habituellement, cet événement culturel de dimension internationale se tenait dans le courant du mois de septembre. Cela dit, la prochaine édition enregistre la présence de 697 maisons d´édition. Les organisateurs misent sur un nombre de participants sensiblement égal au 10e Sila.
L´on pense que les éditeurs égyptiens dont le nombre dépasse la centaine, des Libanais, bien sûr, les Syriens, soit une douzaine de pays arabes en tout, ceci sans oublier les Européens, avec, à leur tête, les Français, et puis il y a des pays asiatiques, tels que l´Iran, qui prendront part à l´événement culturel de la rentrée.
Considéré par les amateurs de livres algériens comme une occasion sans pareille pour rencontrer des grands noms de la littérature et de la culture en général, le Sila verra la présence, cette année, de deux grandes personnalités de la littérature française que sont Edmonde Charles-Roux et Benoîte Groult. Cela sans oublier la psychologue Elisabeth Roudinesco, Yasmina Khadra et Tahar Ouettar.
M.Ahmed Boucenna, P-DG de l´Anep qui, tout en rappelant que le Sila s´est imposé au fil des éditions, comme un rendez-vous majeur des professionnels du livre à l´échelle internationale, a déclaré à notre confrère El-Moudjahid que «le Comité d´organisation veut renforcer en retenant une période qui ne changera plus d´une année à l´autre». Ainsi, il a été tenu compte des manifestations similaires qui se tiennent de par le monde. Cela dit, la date du 30 octobre pour l´ouverture du 11e Sila a été retenue, non pas dans le souci de ne pas «empiéter» sur un autre rendez-vous de même nature, mais également parce que «nous avons estimé que faire coïncider le Sila avec la célébration du 1er Novembre 1954 constituait un symbole fort pour les amateurs de livres: un symbole qui exprime la libération de l´homme par la culture. Ce symbole sera, désormais, la marque distinctive du Sila qui se déroulera chaque année à la même période», souligne le P-DG de l´Anep.
Cela dit, outre la charge révolutionnaire, le Salon est inscrit, cette année sous le signe de «L´écriture et émancipation». C´est en fait là le thème générique du 11e Sila. «Placer chaque édition du Sila sous un thème générique est une évolution que le Comité d´organisation a décidé l´année dernière, lors de la 10e édition de notre Salon. Nous avons estimé que ce principe d´organisation permettait de concentrer les efforts des participants et des organisateurs pour révéler à chaque édition une facette particulière de l´extraordinaire richesse du livre et de la littérature en général», estime M.Boucenna qui retient un programme d´animation «qui va du rôle libérateur d´Ibn Khaldoun dans les sciences humaines au roman arabe dans la prise de conscience des peuples arabes pour leur émancipation, en passant par l´évocation de fortes personnalités comme la grande Isabelle Eberhardt dans sa volonté de s´affranchir des valeurs de l´orientalisme de pacotille.»
Reste la question des prix, pas toujours abordables, des ouvrages présentés au public. A ce propos, M.Boucenna rappelle que annuellement, les participants au Sila sont sensibilisés sur la nécessité de pratiquer des prix abordables. «Je peux vous assurer qu´ils le font, mais eux aussi, ils ont leurs tarifs d´impression, et beaucoup de charges à payer, et souvent, ils nous disent que leurs prix sont inférieurs à ceux pratiqués chez eux. Néanmoins, on assiste souvent à des promotions et à des soldes avant la fin de l´édition.» Enfin, force est de reconnaître que le 11e Sila a tout l´air d´être bien parti...

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