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La dernière ligne droite pour l’étape de dépôt des listes de candidatures

Les défis d’une joute électorale

Les lamentations exprimées par certains partis politiques en se référant à l’affaire de la collecte des signatures et à l’alinéa 7 de l’article 200, ne sont que des alibis et des subterfuges pour maintenir le système des quotas qui était pratiqué par l’ancien régime.

L'opération électorale des locales va bientôt achever sa phase de dépôt des listes des candidatures.
Cette étape est vue autrement par les partis politiques et les indépendants, ils exigent une sorte de facilitation et d'assouplissement de mesures qui ont trait à la loi portant régime électoral. Les «difficultés» que soulèvent les partis qui ont l'habitude de participer dans des joutes électorales précédentes dans des conditions draconiennes, se résument, essentiellement, dans le volet de la collecte des signatures leur permettant de se porter candidats aux locales du 27 novembre prochain.
La question qui a suscité des réactions multiples de la part des partis politiques, hormis le FLN et le RND, c'est bien l'alinéa 7 de l'article 200 relatif au «lien du candidat avec des cercles d'argent corrompus». Ce point a été abordé longuement dans le but de le revoir et, pourquoi pas, de l'annuler.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est le Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui est à la tête de ceux qui exigent la suppression de cet alinéa qui constitue la «discorde» entre l'Anie et les partis politiques qui ont affiché leur intention de participer dans les élections locales du 27 novembre prochain.
Les arguments avancés par les partis politiques ne sont pas convaincants, surtout que les joutes précédentes n'ont pas été aussi souples en termes de dispositions comme celles qui sont régentées par la nouvelle loi portant régime électoral.
Le problème qui taraude l'esprit des partis politiques, c'est celui de la démobilisation criarde des citoyens et le recul drastique desdits partis en matière de travail sur le terrain pour sensibiliser le citoyen lambda et le rallier à leur cause partisane qui consiste à faire de lui une voix dans la course électorale.
Le contexte politique que connaît le pays et la situation sociale dans laquelle se débat le citoyen lambda ne favorisent pas un engouement aussi perceptible comme dans les joutes électorales d'avant, surtout celles qui engagent les intérêts de la population à l'échelle locale. Cette réalité cause un véritable casse-tête aux partis politiques dont la prestation et la présence sur l'échiquier électoral ne sont pas aussi importantes ou déterminantes.
Il s'ajoute à cette réalité un élément nouveau, celui de l'intérêt que la jeunesse donne à d'autres formes d'organisation et à un autre discours dont les objectifs et la teneur s'inscrivent en porte-à-faux avec le discours «ambiant» et révolu d'une classe politique en déphasage total avec les attentes et les aspirations d'une jeunesse à la recherche de sang neuf.
Le Mouvement populaire du 22 février 2019 a cassé avec cette pratique politique, la jeunesse est en quête d'un discours novateur et réaliste, en mesure de traduire ses préoccupations sans démagogie et sans manipulation pour les besoins électoralistes.
Les indépendants constituent une nouvelle forme sur l'échiquier politique et électoral. La jeunesse et la classe moyenne sont dans une dynamique qui exprime une rupture totale avec l'ancienne classe politique et ses paradigmes et prismes qui sont devenus au demeurant obsolètes et caducs.
Les lamentations exprimées par certains partis politiques en se référant à l'affaire de la collecte des signatures et à l'alinéa 7 de l'article 200, ne sont que des alibis et des subterfuges pour maintenir le système des quotas qui était pratiqué durant l'ancien régime en recourant à la fraude pure et simple des élections dans le but de remodeler le paysage politique selon la logique reposant sur l'allégeance.
La dynamique actuelle est en train de secréter une nouvelle réalité politique, c'est l'avènement d'une nouvelle culture qui finira par rompre avec l'ancien personnel politique.
Le phénomène des indépendants s'inscrit dans cette optique, une optique qui casse avec les carcans hérités de l'ancien régime.
C'est ce qui explique les tiraillements et les ambivalences qui frappent de plein fouet les partis politiques créés sur mesure pour amuser la galerie électorale.

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