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Lutte contre la corruption

Les principaux axes d’action de l’Onplc

Le citoyen doit participer à toutes les démarches visant la moralisation de la vie publique et la promotion des principes de citoyenneté.

Constituant le principal obstacle à toute action de réforme, ou de développement, la corruption mine toutes les institutions et les administrations de l‘Etat, notamment après un règne de plus de 20 ans de la «issaba». Une situation qui met le nouveau gouvernement devant une épreuve autant difficile, que déterminante pour l'avenir du pays, du fait que toutes les avancées enregistrées sur le terrain politique et démocratique ne peuvent avoir d'impact et créer le changement attendu, sans un assainissement profond des institutions. Un passage pour lequel le président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplc), Tarek Kour, a tenu à expliquer, dimanche à Alger que «la réussite de la lutte contre le phénomène de la corruption passe par un système institutionnel intégré et homogène. Elle est avant tout une question éthique, et ne saurait réussir sans un système institutionnel fort, intégré et homogène et une stratégie nationale clairement définie». Seule alternative pour redonner à l'économie nationale, un espoir de retrouver une place parmi le concert des nations, et de valoriser ses atouts géostratégiques et exploiter ses ressources et ses richesses dans un environnement de développements et de croissance. Cela repose inévitablement sur la confirmation de la direction du nouvel exécutif, et des décisions et des orientations qu'il mettra en place pour répondre aux préoccupations des citoyens, notamment celles liées à l'injustice sociale, le clientélisme, et la «hogra», et ce sans parler des effets de l'évasion fiscale, la contrebande, la lutte contre le blanchiment d'argent, des gouffres abyssaux qui ont été nourris durant des décennies par une gouvernance mafieuse, et qui imposent aujourd'hui au nouveau gouvernement, en plus d'une révolution administrative profonde, l'incontournable importance de lancer des indicateurs réels de changement. à ce sujet, le président de l'Onplc a réaffirmé la volonté et l'engagement de son organisme à adopter une rigueur dans l'établissement d'une vision claire et transparente, basée sur «une approche qui commence au sein de la société civile à travers le citoyen qui doit participer à toutes les démarches visant la moralisation de la vie publique et la promotion des principes de citoyenneté par le bannissement et le rejet de tous les phénomènes négatifs qui participent de la corruption comme la bureaucratie, le népotisme et l'impunité». C'est précisément le déclic qui devrait remonter des entrailles d'une société en quête de justice sociale. On ne peut s'offusquer des comportements immoraux des responsables et des élus, et en même temps se cacher derrière un nuage de prétextes pour éviter de les dénoncer. C'est dire à quel point la situation est complexe et nécessite, en plus d'une prise de conscience profonde, un sursaut de la population pour réhabiliter les principes de l'honnêteté et de la droiture. Par ailleurs, au-delà de la difficulté technique et organisationnelle de cette orientation, la plus grande problématique demeure le facteur temps. Dans la mesure où le renouvellement des foyers de la corruption et de la mauvaise gestion dans presque l'ensemble du système administratif par des compétences incorruptibles, s'accompagne de la condition d'une chronologie rigoureuse et indispensable pour la mise en place des nouveaux paradigmes de gestion. De ce fait, la généralisation de la numérisation pourrait apporter une première riposte efficace au phénomène de la corruption, et conférer aux pouvoirs publics, des conditions plus adéquates pour asseoir une politique efficiente et durable, à même de renverser cet ordre établi. 

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