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Fédération algérienne de football

Ghouti quitte le Bureau fédéral

Mohamed Ghouti a pris la décision de quitter le Bureau fédéral de la FAF afin de se consacrer exclusivement à « sa » Ligue de wilaya d’Oum El Bouaghi.

Le décret exécutif n°21-60 du 8 février 2021, modifiant et complétant le décret exécutif n°15-340 du 28 décembre 2015 était clair, net et précis. Le cumul entre la responsabilité exécutive et élective et la responsabilité administrative au sein des structures d'organisation et d'animation sportives est interdite. Pour la FAF, le dernier délai est arrivé à terme le 15 mai dernier pour les membres du nouveau Bureau fédéral, présidé par Charaf-Eddine Amara. Ce dernier était le premier à annoncer la couleur, en démissionnant de son poste à la tête du conseil d'administration de la SSPA du CR Belouizdad. Il a été remplacé au Chabab par l'ancien gardien de but, Mohamed Abrouk. Mais les autres membres du BF continuaient à traîner, ne prenant aucune décision, malgré l'expiration du dernier délai. Et après que le ministère de la Jeunesse et des Sports a adressé une note aux Fédérations dans ce sens, Amara s'est retrouvé dans l'obligation d‘agir et mettre chacun devant ses responsabilités. Il a indiqué que ceux qui ne feront pas leurs choix seront interdits d'assister à la réunion du BF, qui a eu lieu hier. Et le seul à avoir décidé de démissionner du BF et se consacrer exclusivement aux affaires de sa Ligue de wilaya (Oum El Bouaghi, Ndlr), n'est autre que Mohamed Ghouti. Amar Bahloul, Rachid Oukali, Djilali Touil, Yacine Benhamza et Bachir Mansouri ont préféré garder leurs postes au sein du BF et démissionner, respectivement, des Ligues de Annaba, Alger, Chlef, Saïda et Illizi. Mais Ghouti n'a pas gardé sa langue dans la poche. S'exprimant sur les colonnes de nos confrères de du bi-hebdomadaire Botola, il a dit ses quatre vérités à Amara, qualifiant sa démarche de «malvenue voire maladroite». «Tous les membres concernés ont très mal pris la chose, du moins lors de nos différents échanges. Concrètement et statutairement personne ne peut nous interdire de prendre part aux travaux du BF et de participer aux délibérations. À partir du moment où il n'existe aucune décision dans ce sens des organes compétents nous sommes membres du BF à part entière», a indiqué l'ancien président de la CFA. Amara a adressé deux courriers aux membres concernés. le premier les invitait à faire un choix entre rester au BF ou rester dans leurs ligues avant d'assister au BF. Les membres en question n'ont pas répondu à cette première correspondance. Une seconde lettre est arrivée les informant que s'ils ne précisaient pas leur choix avant le 31 mai (hier, Ndlr), ils ne seront pas concernés par la réunion du BF. «Le mécontentement provoqué par les deux lettres est normal, elles n'étaient pas les bienvenues. Ce n'est ni acceptable ni agréable de recevoir une lettre pareille [...] il s'est montré catégorique. ''J'ai un décret, je dois l'appliquer, vous devez choisir'', nous a-t-il lancé», ajoute Ghouti, précisant que «le MJS, seul habilité à radier les membres comme le prévoit le texte n'a pas saisi la FAF, depuis la dernière réunion du BF». «J'ai personnellement posé cette question au président. Je lui ai demandé pourquoi, ce texte s'applique uniquement à la FAF alors que toutes les autres fédérations travaillent le plus normalement du monde avec des membres en situation de cumul? Pourquoi cette urgence et cet acharnement contre la FAF et ses membres? Tout comme je lui ai demandé pourquoi la date du
31 mai, avant la réunion du bureau, pourquoi nous ne disposons pas d'un autre délai?», enchaîne l'intervenant, qui regrette «que tout ce qui intéressait mes collègues du BF était de garder leur qualité de membre dans leur assemblée générale d'origine. Ils sont, malheureusement, entrés dans une sorte de marchandage et de négociations, que j'ai trouvé maladroit. Je n'ai ni apprécié ni cautionné». Ghouti croit dur comme fer que ce décret «va vider les assemblées», sachant qu'il est entré en vigueur «alors que plus de 80% des Ligues avaient tenues leur assemblée, elles sont toutes dans l'illégalité tout comme les autres Fédérations». Pour l'heure, il reste un seul membre qui se trouve dans l'illégalité, à savoir Mohamed Maouche, qui occupe, faut-il le rappeler, le poste de président de la Fondation de la glorieuse équipe du FLN.

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