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35e Vendredi du Hirak

Dans le calme et la sérénité

Le Hirak rejette le projet de loi relatif aux hydrocarbures. Ce projet de loi a été au cœur d’une polémique.

Des milliers de citoyens étaient au rendez-vous hier, au 35eme vendredi de manifestations à Alger. Tous les quartiers de la capitale ont connu un vendredi ensoleillé de manifestants qui gardent leur caractère pacifique. Dans la joie et le calme les manifestants ont scandé les slogans habituels.
Tous les manifestants ont déployé des dizaines de banderoles sur lesquelles ils revendiquaient l’urgence de libérer les détenus du Hirak.
Les parents des détenus ont été aux premiers rangs des manifestants, ils brandissaient les photos de leurs enfants, demandant leur libération immédiate. Massivement, ils ont investi les rues du centre de la capitale, quadrillés par la police, pour un 35e vendredi consécutif.
Malgré la forte présence des services de sécurité, la mobilisation, difficile à estimer, précisément en l’absence de comptage officiel, semblait un peu moins importante que ces dernières semaines. On était effectivement loin des premières semaines du Hirak, où l’on se frayait difficilement un chemin. Mais comme à chaque vendredi, hommes, femmes et enfants de tous âges ont répondu présents.
Hier, et comme chaque vendredi, depuis le 22 février, les manifestants étaient déterminés. Ils ont, comme de tradition désormais, marché dans le calme et sans crainte d’être interpellés. La manifestation s’est déroulé dans la sérénité et la sécurité. On remarque que pour ce vendredi, il n’y a pas eu d’interpellations de manifestants.
Visiblement très volontaires, pacifiques et armés de drapeaux, de fraternité et d’amour de l’Algérie, les marcheurs ont marqué cette 35e édition du Hirak. «L’interdiction des manifestations et des rassemblements de citoyens, relève d’une tentative de museler l’expression citoyenne», regrette un jeune manifestant, rencontré au centre d’Alger, ajoutant que ces pratiques ne font plus peur. «Le mur de la peur est brisé à tout jamais», ajoute-t-il.
La conscience politique des citoyens demeure une réalité. Ils n’ont pas seulement scandé : «Système dégage», mais ont rejeté aussi le projet de loi relatif aux hydrocarbure. Dans le même contexte, l’on note que ce vendredi a été marqué par un contexte politique assez particulier. Il intervient au lendemain de l’adoption, par le Conseil des ministres, du projet de loi sur les hydrocarbures. Avant même qu’il ne soit présenté devant le Parlement, il suscite une vive polémique au sein de la société, qui le rejette catégoriquement.
Sur un autre chapitre, on note que la manifestation a commencé en début de journée, vers 11 h du matin, où les manifestants commençaient à se regrouper, enthousiastes et déterminés. Sous un soleil de plomb, ils entonnaient des airs anti-pouvoir en brandissant les drapeaux. Au rythme de «Djazair houra dimokratia», a commencé la grandiose 35eme manifestation.
Les manifestants ont déployé des banderoles présentant diverses revendications, dont «Pas de dialogue avec le reste de la mafia», «Vive l’Algérie» et plein d’autres slogans hostiles au pouvoir. On note qu’aucune arrestation ni affrontement avec les forces de l’ordre n’a été enregistré.

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