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Du lait ou de la coke?

En attendant les résultats des analyses, du fameux produit, le jeune ado, fut présenté en comparution immédiate face au rugueux jeune président du pénal.

Effectivement, lorsque un magistrat au top, appelle un jeune inculpé d'un délit donné, nous étions loin de nous douter de la «chanson», qu'il allait, entonner. Mis sous contrôle judiciaire par le jeune juge, afin de préserver, et l'avenir de l'inculpé ainsi que l'aura de la famille, éclaboussée par la mauvaise nouvelle, en l'occurrence, l'arrestation à la porte du pénitencier d'El Harrach, de leur fils qui transportait pour son frère du...lait, que les vigilants gardiens, relevant de la direction de l'administration pénitentiaire, prirent à première vue, pour un suspect liquide. Toujours égal à lui-même, le magistrat mettra le suspect, sous contrôle judiciaire. C'était là, une légale position intermédiaire, entre la liberté provisoire, et la redoutée, car «salissante» détention préventive. Heureusement que Kouici, ne ressemble point aux exécrables magistrats, qui la jouent, avec un fâcheux excès de zèle, comme étant des détendeurs du triste titre de minables distributeurs de peines»! Souileh. F. un jeune étourdi a failli passer un long séjour aux «Quatre HA» d'El Harrach (Cour d'Alger), n'était-ce, les résultats des analyses du «bizarre» liquide, que Souileh. F. allait remettre au frangin détenu. « C'est un ami de la famille, qui m'a remis la bouteille de «lait», a répondu spontanément, l'inculpé-libre. L' audience de dimanche dernier, a permis au juge de se débarrasser provisoirement, de gilet «répression», pour un autre, plus humain, et plutôt, pédagogique. En effet, le très bon juge du siège en a profité pour faire carrément, un cours de bonne conduite, et des inculpés, et des gens présents dans la salle d'audience. Il a été tout simplement éblouissant de classe, de savoir -faire, et surtout, d'un magistrat sachant séparer le bon grain, de l'ivraie. Paradoxalement, les deux tiers de l'assistance étaient formés de très jeunes bonhommes, dont une chambrée d'avocates, et de confrères, attendant leur tour, pour plaider la cause de leurs mandants. Il est vrai, que malgré l'ouverture dans une fraiche cour voisine, en l'occurrence le tribunal de Dar El Beïda, la juridiction d'El Harrach, garde toujours l'envergure d'une véritable cour de l'intérieur du pays. Il n'y a qu'à voir les dimanches surtout, et les autres jours ouvrables, le nombre impressionnant d'inculpés qui défilent à la barre les jours des procès! Cependant, Walid Kouici, le juge du siège était encore sous l'effet de l' «envolée» effectuée devant un jeune homme qui venait de quitter le statut de mineur, inculpé d'avoir tenté d' introduire, selon l'administration pénitentiaire, un « truc» pas bien, pour la santé de tous, en taule. «Ecoutez, inculpé, je vous avertis que vous venez de frôler la catastrophe, en agissant de la sorte. Heureusement que les analyses, vous ont sauvé!» Lança-t-il. D'ailleurs, plus tard, au milieu du procès, le juge entama un véritable «cocktail réquisitoire-plaidoirie» ou il était question, par exemple, d'un mélange de lait, et de cocaïne, ou un autre produit toxique». Wald Kouici profitera de l'attention soutenue de toute l'assistance, pour flétrir ce genre de comportement de proches de détenus: «En essayant de faire plaisir au frère-détenu, vous ne vous êtes pas rendus compte que le lait qui vous a été remis pouvait très bien contenir une bonne dose de poison?» Allez, expliquez-moi cet entrelacement de faits burlesques! C'est inouï, comme attitude. Vous savez très bien que les agents de l'administration pénitentiaire, ne tricotent jamais au moment de la fouille des paniers à introduire aux «Quatre Ha». Eh bien, de deux choses l'une: ou vous vivez avec un sentiment suicidaire, ou vous êtes carrément complice de cette affaire. Dites-moi la vérité.» L'inculpé avait tout compris et fit un signe de tête, qui voulait tout résumer. C'était là, une reconnaissance des faits reprochés. Le procureur fera son boulot de détendeur de l'opportunité des poursuites. Layachi. G. A a été condamné à des séances de travaux d'intérêt général, pour une durée de soixante jours: «Vous serez suivi durant toute cette période, et attention, aux dérapages, ou à la récidive!» conclut le magistrat.

De Quoi j'me Mêle

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