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Sonatrach en est le 1er provider en Méditerranée

Le gaz au sommet des énergies

La consommation sera principalement tirée par la Chine et l’Inde, alors qu’elle devrait être constante en Europe et en Eurasie…

En dépit du mix énergétique auquel l’humanité se prépare, le gaz naturel a encore de belles années devant lui. Dans cette perspective, l’Algérie en sa qualité de plus grand fournisseur de gaz dans le Bassin méditerranéen et en Afrique, est appelée à jouer un rôle de premier plan, alors que Sonatrach garde toute sa souveraineté sur les gisements.
C’est ce qu’annonce Youcef Khanfar, directeur central des ressources nouvelles à Sonatrach, sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3. Dans l’émission matinale, L’Invité de la rédaction, il signale que la consommation mondiale de gaz dépasse les quatre mille milliards de m3. Celle-ci est appelée à augmenter pour atteindre les cinq mille milliards de m3 à l’horizon 2050-2060.
Autant dire que le gaz fera long feu. Laisse-t-il entendre alors que l’Algérie s’apprête à accueillir le 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) du 29 février au 2 mars prochain. La consommation du gaz sera principalement tirée par la Chine et l’Inde, alors qu’elle devrait être constante en Europe et en Eurasie… Dans cette perspective, la demande devrait connaître une augmentation de l’ordre de 1 à 24% dès 2026 et ce jusqu’en 2028, impulsée par la demande chinoise et indienne. Aussi, Youcef Khanfar annonce-t-il : « La moyenne de production de gaz brut en Algérie est de 130 milliards de m3 annuellement et notre challenge est de maintenir ce niveau au-delà de 2030, non seulement pour répondre aux besoins de la consommation en interne, mais aussi pour se maintenir sur le marché gazier international en tant que fournisseur fiable, notamment envers notre marché traditionnel, l’Europe, voire d’autres marchés au-delà du Vieux Continent ».
La production gazière nationale augmentera à hauteur de 3 à 5% annuellement, ce qui permettra de répondre à la demande nationale, tout en maintenant le cap sur le marché export, ajoute l’invité de Souhila El Hachemi qui insiste particulièrement sur l’amont pétrolier. Il cite à ce propos la production, l’exploration et le développement des hydrocarbures, tout un chapitre désigné par Upstream.
Soit la plus grosse partie de la chaîne hydrocarbures, laquelle est une activité capitalistique, mais créatrice de valeur, explique-t-il en expliquant que cet amont est le socle de toute la chaîne hydrocarbures. Selon lui, Sonatrach prévoit d’investir dans cette partie 50 milliards de dollars, pour 2024 et 2028. 60% de cette manne seront alors alloués à la partie exploration et développement des nouveaux gisements, tout en maintenant les gisements en production, notamment ceux de Hassi R’Mel et de Hassi Messaoud, « les deux plus importants gisements de notre production journalière en gaz et en pétrole », souligne-t-il en notant : « Nous travaillons sur quasiment la moitié du domaine minier national. » Il s’agit également de renforcer les nouveaux gisements et ceux en production, surtout que ces derniers ont porté leurs fruits.
Conclut Youcef Khanfar qui prédit une sensible augmentation de la production via ces mêmes gisements entre 2024 et 2028.

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