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De la «marche pour la paix» à la «marche des drapeaux»

La Palestine face aux assauts sionistes

Des centaines de colons ont profané, hier, la ville d'El Qods-Est occupée, avec une «marche des drapeaux» sous haute escorte policière. Parmi eux, des membres du Parlement sioniste ont sillonné les rues de la vieille ville, avec des drapeaux de l'Etat hébreu. Une équipe du Croissant-Rouge palestinien au secours d'un blessé a été agressée par des colons, après que les forces de l'occupation sioniste ont multiplié les barrages pour interdire l'accès du parcours aux Palestiniens.
Malgré les multiples mises en garde, l'entité sioniste a donc maintenu, hier, la prétendue «marche des drapeaux» à El Qods-Est, une manifestation destinée à marquer l'occupation de la partie palestinienne de la ville par l'armée israélienne en juin 1967 et dont on savait qu'elle pouvait provoquer un nouvel embrasement. L'an dernier, cette même démonstration du sionisme plus arrogant et plus meurtrier que jamais a contraint le mouvement Hamas à riposter avec des salves de roquettes, déclenchant des représailles sionistes qui ont duré plus de onze jours et au cours desquels l'Etat hébreu a délibérément rasé à coups d'attaques aériennes une partie de la ville palestinienne ainsi que l'immeuble abritant les studios d'El Djazeera. Des milliers de policiers dirigés par plus de 3000 officiers, selon le gouvernement sioniste ont encadré les participants à cette «marche» dont l'objectif n'est pas seulement de marquer l'occupation d'El Qods-Est mais également de conforter la politique israélienne de judaïsation de la ville sainte où les exactions ont atteint un niveau extrême depuis la décision de l'administration américaine, sous la présidence de Donald Trump, de la «reconnaître» comme capitale de l' Etat hébreu. Une décision nulle et non avenue car elle contredit clairement le droit international ainsi que les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'inéluctabilité d'un Etat palestinien, avec El- Qods- Est comme capitale.
Enhardis et même enivrés par le soutien de Trump et de son staff ultrasioniste, les dirigeants israéliens ont, depuis, accéléré les attaques contre la population palestinienne d'El- Qods-Est et de la Cisjordanie occupées ainsi que les opérations d'extension des milliers de colonies déjà implantées en territoire palestinien et l'implantation de bases avancées destinées à accueillir des milliers de nouveaux colons juifs, notamment d'Europe de l'Est. En prétendant marquer la «réunification» d'El- Qods, l'entité sioniste démontre et confirme aux capitales arabes qui se sont empressées de célébrer la normalisation avec l'expansionnisme sioniste dans la région et au nord du continent africain quel prix et quelle crédibilité ses dirigeants accordent aux sourires et aux engagements de leurs homologues arabes, aussi empressés soient-ils. La question centrale de l'esplanade des mosquées et celle de la mosquée El Aqsa où, depuis des mois, les exactions sionistes n'ont pas cessé, avec un silence assourdissant de ces mêmes capitales arabes, exige, aujourd'hui plus que jamais, que l'initiative saoudienne, portée par la Ligue arabe, de «la terre contre la paix» revienne à l'ordre du jour et bénéficie d'un engagement sans faille de l'ensemble des gouvernements membres de l'organisation pan arabe dont la crédibilité a grandement souffert de toutes ces errances et de certaines trahisons.

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