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Malgré une situation sanitaire préoccupante

La Tunisie espère un retour des touristes

Les autorités tunisiennes n'ont pas d'autre choix. Malgré une situation dramatique engendrée par la pandémie de coronavirus, le pays est confronté à une crise socio-économique sans précédent.
Proche de l'effondrement, il lui faut impérativement obtenir des fonds de la part du FMI et de quelques puissances occidentales dont la France. Mais cela ne suffira pas et la solution la plus immédiate consiste à rouvrir les frontières au plus grand nombre possible des touristes étrangers. C'est donc acquis, le séjour sera de mise cet été dans les multiples stations balnéaires et les dirigeants en charge de la lutte contre le Covid-19 ont dû se résoudre à abandonner certaines des mesures mises en oeuvre, pas plus tard qu'il y a deux semaines.
Celle du confinement obligatoire de 7 jours, dans un hôtel diligenté par l'Etat, en fait partie et disparaît voici 7 jours, c'est-à-dire à compter du 1er juin. Elle a été appliquée durant un mois, à peine, le nombre de visiteurs ayant été des plus modestes et l'aspect dissuasif pleinement ressenti.
En outre, un fort mécontentement a été observé au sein de la communauté tunisienne à l'étranger, qui n'a pas pu se déplacer pour les fêtes de l'Aïd el Fitr. Bien sûr, la Tunisie réclame toujours un test PCR négatif, daté de moins de 72 heures, pour tous les passagers qui débarquent dans ses aéroports mais elle a assoupli le dispositif du confinement qui est remplacé par une attestation sur l'honneur de chaque voyageur s'engageant à un autoconfinement.
Les autorités sanitaires ont également fait savoir qu'elles peuvent recourir à des tests aléatoires mais les personnes qui ont bénéficié d'une vaccination complète (deux doses) échapperont à toutes les tracasseries administratives et autres. Tunisair, longtemps confinée elle aussi, a renoué avec l'ivresse des vols à destination des capitales européennes, notamment françaises et italiennes qui concentrent le gros des troupes émigrées tunisiennes, mais la concurrence sera rude car il en va de même pour les compagnies aériennes de ces pays d'accueil. La cherté des billets sera-t-elle dissuasive? Réponse dans un mois à peine.
A priori, tout le monde est informé du caractère impérieux des déplacements en ces temps de pandémie, surtout que les tests PCR de moins de 72 heures sont exigés non seulement par le pays d'arrivée mais aussi celui du retour! Un vrai casse-tête pour les familles plus ou moins nombreuses.
Le secteur touristique en Tunisie emploie 400 000 travailleurs et il a été gravement affecté par la pandémie, 17,8% d'entre eux ayant perdu leur emploi. En 2020, la Tunisie ne connaissait qu'un seul décès par jour et aucun nouveau cas. Aujourd'hui, elle enregistre 62 décès durant les dernières 24 h et compte 12 623 au total, soit le chiffre le plus élevé dans tout le Maghreb. 

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