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Alors que les hôpitaux sont de plus en plus sous pression

Confinement: 21 jours de sursis

Le gouvernement a même desserré l'étau en déconfinant quatre wilayas. Toutefois, il faut que les citoyens se mettent dans la tête que ce n'est pas «la quille» mais juste un nouveau «sursis». Alors à vos masques...

Ouf de soulagement pour les Algériens. Ils ont encore 21 jours de sursis! Ils ont au moins jusqu'à la mi-juillet pour pouvoir profiter un peu de l'été.
En effet, le gouvernement a décidé, hier, à la surprise générale de maintenir les mêmes mesures de confinement qui sont en vigueur depuis plus d'un mois. C'est-à-dire, un couvre -feu sanitaire de minuit à 4 heures du matin, le lendemain. Mieux encore, le Premier ministère a réduit le nombre de wilayas concernées par ce confinement. Elles sont désormais 14 au lieu de 19 précédemment.
Il s'agit de Laghouat, Batna, Béjaïa, Blida, Tébessa, Tizi-Ouzou, Alger, Sétif, Sidi Bel Abbès, Constantine, M'sila, Ouargla, Oran, Boumerdès. Adrar, Touggourt, El Oued, Tipasa et Jijel qui ne sont plus sous «confinement». Une nouvelle accueillie avec joie par des milliers d'Algériens à la veille de la saison estivale. Surtout que deux régions côtières, Tipasa et Jijel, ont été déconfinées. Ce sont des wilayas très prisées par les familles de tout le pays. Ils ont fortement apprécié ce dernier cadeau d'adieu d'un gouvernement qui les a accompagnés durant cette longue et difficile crise sanitaire. Il faut dire que au vu de la situation épidémiologique de ces derniers jours, beaucoup craignaient de voir l'Exécutif resserrer les vis.
Des rumeurs évoquaient le reconfinement de certaines wilayas ainsi qu'un élargissement des horaires du couvre-feu. Certains évoquaient même «l'enfermement» à la maison à partir de 20 heures.
Les citoyens qui ont vécu une année des plus difficiles, craignaient de subir, encore une fois, un été à «huis clos».

Un cadeau nommé: Jijel et Tipasa...
Les images de plages fermées par les gendarmes et les courses poursuites derrière les baigneurs sont remontées à la surface. Un véritable cauchemar pour des Algériens qui commencent à retrouver une vie normale. Cette décision du gouvernement est donc pour eux, synonyme d'une nouvelle bataille gagnée contre cet ennemi invisible. Toutefois, il faut qu'ils se mettent dans la tête que ce n'est pas «la quille», mais juste un nouveau «sursis». Il peut leur être retiré à n'importe quel moment.
«Les walis peuvent, après accord des autorités compétentes, prendre toutes mesures qu'exige la situation sanitaire de chaque wilaya, notamment l'instauration, la modification ou la modulation des horaires de la mesure de confinement à domicile partiel ou total, cibler une ou plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination», précise le gouvernement dans son communiqué. Chose qui pourrait arriver très vite au vu de la recrudescence qu'est en train de connaître l'épidémie. Des médecins de différents hôpitaux du pays, notamment ceux de la capitale, témoignent d'une forte pression au niveau des services hospitaliers.
«Les services Covid-19 sont débordés. D'autres services, dédiés à cette pandémie, ont été rouverts. Si on continue comme ça, on se dirige droit vers un retour à la case départ», soutient un médecin au niveau du CHU Issad Hassani de Beni Messous.
La situation est d'autant plus inquiétante que le nombre de cas graves est en perpétuelle augmentation. «On reçoit de plus en plus de cas graves qui nécessitent d'être pris en charge en réanimation. Bon nombre d'entre eux sont jeunes, contrairement au deux premières vagues», précise un médecin réanimateur au niveau du CHU Mustapha Pacha d'Alger.

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