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Terrible Impact de la Covid-19 sur le tourisme

Des pertes de 30 milliards de dinars par mois

L'économie du tourisme a été durement touchée par la pandémie de Covid-19 et par les mesures adoptées pour limiter la propagation du virus.

Cette année, les stations de ski de Tikjda et de Chréa, les oasis sahariennes, sont restées désertiques. La pandémie de Covid-19 oblige. Son impact sur le tourisme national apparaît dans toute son ampleur. Les chiffres du coût du blocage donnent froid dans le dos.
En effet, on a désormais, une image claire du lourd bilan des pertes causées par la Covid-19 d'après les chiffres fournis par le directeur général du tourisme au ministère du Tourisme, de l'Artisanat et du Travail familial, Moussa Ben Tamer.
Des chiffres qui font apparaître des pertes estimées à 30 milliards de dinars...mensuellement. Soit l'équivalent de 230 millions de dollars par mois. Intervenant en marge d'un symposium sur «les sciences au service du tourisme et du voyage» organisé ce samedi, Moussa Ben Tamer a souligné le fait que même si certaines économies se redressent, le secteur du tourisme sera le dernier à se remettre de cette pandémie.
En effet, la pandémie liée à la Corvid-19 a précipité l'économie du tourisme dans une crise sans précédent, sous l'effet du choc brutal et immense qu'elle a provoqué pour ce secteur. D'autant que dans les pays en développement, il constitue une locomotive économique et a des retombées sur l'aménagement du territoire, les transports, l'agriculture, l'artisanat et le BTP. Dans ce cadre, Moussa Ben Tamer a révélé que les propriétaires d'agences de tourisme soumettront un ensemble de propositions au ministère, afin d'atténuer les répercussions et les effets de la pandémie sur leurs activités. De son côté, le président de l'Association nationale des agences de voyages, Mohamed Amine Bordji, a évoqué les défis auxquels font face les agences du tourisme du fait de la propagation de la Covid-19 qui a induit une suspension de leurs activités commerciales, appelant les autorités concernées à «un accompagnement et à une aide pour aplanir les obstacles rencontrés». A ce titre, Mohamed Amine Bordji a fait état d'«une étude réalisée avec la participation de plus de 105 agences sur un total de 800 activant dans le créneau du Hadj et de la Omra pour déterminer les principaux obstacles auxquels elles font face et formuler des propositions pour trouver des solutions». Dans ce cadre, les agences proposent une exonération des cotisations annuelles de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos), de la fiscalité et des impôts. Tandis que les agences activant dans le créneau du Hadj et de la Omra demandent «une plus large participation» à cette activité à l'avenir pour récupérer les pertes engendrées suite à la propagation de la Covid-19.
En effet, l'arrêt mondial du voyage depuis 2020, lié aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19, a provoqué un tsunami social. Même si la reprise des vols intérieurs, décidée par le gouvernement, a été une aubaine pour les agences de tourisme et de voyages qui auraient repris leurs activités, à l'arrêt depuis plus de 9 mois, et contribuer ainsi à la relance du tourisme national frappé de plein fouet par l'épidémie de la Covid-19, il n'en demeure pas moins que les pertes restent incommensurables.

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