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Pénétrante autoroutière

Des travaux à la traîne

Les bouchons aux entrées de la ville de Béjaïa vont encore persister au grand dam des usagers.

Les travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière de Béjaïa sont encore au stade de l'achèvement des deux échangeurs prévus à Sidi Aïch et El Kseur.
À ce niveau, la cadence de réalisation est à la traîne. Qu'en sera-t-il de la dernière tranche du point kilométrique 11 au point 00 au niveau du port de Béjaïa. Alors que l'urgence est là, se caractérisant par un engorgement monstre sur les deux axes routiers nationaux, les RN 12 et 75, notamment aux heures de pointe. Pourtant, il est plus que souhaitable de voir la cadence des travaux de réalisation confiée à l'entreprise Crcc s'accélérer pour l'achèvement du tronçon allant du PK 11 jusqu'au PK 00, dont un retard considérable est enregistré. Faire pression sur l'entreprise chinoise est devenu un impératif pour les autorités publiques. Il s'agit de régler un immense problème de circulation sur les RN 09 et
75 qui enregistrent un étouffement gigantesque, en particulier pendant les heures de pointe la matinée entre 8h et 10h et l'après-midi entre 15h et 18h. La saturation est encore plus terrible sur la RN 12 depuis que le pôle urbain loge plusieurs milliers de familles, dont les enfants et les parents se rendent chaque jour en ville à Béjaïa, qui pour travailler, qui pour étudier ou encore voir un médecin et faire ses emplettes. Les autorités de wilaya sont donc censées prendre la mesure de la situation dans le cadre du suivi qu'elles entreprennent au niveau des projets structurants enregistrés aux fins de constater l'avancement de leurs travaux.
La plus récente de ses visites a eu lieu avant-hier au niveau de projet de la pénétrante autoroutière qui est à sa dixième année depuis son lancement. L'achèvement des dernières parties restantes ressemble bizarrement à celui du tronçon Takrietz-Il-Mathen qui avait fait couler beaucoup d'encre. C'est encore le cas de la dernière partie jusqu'au port de Béjaïa. Il faudra prendre son mal en patience.
Les entrées principales de la ville de Béjaïa seront soumises à rude épreuve. Le risque de vivre au rythme des encombrements durant plusieurs mois est perceptible dès à présent si on considère la cadence appliquée par les Chinois. On en est encore à l'achèvement de la dernière partie du projet au point PK11 à Oued Ghir.
«Les efforts se concentrent actuellement sur l'achèvement de l'échangeur qui reliera la sortie de l'autoroute aux RN 12 et 26 et PK 11, soit à 9 km du point 00 au port de Béjaïa. Cet échangeur sera également connecté à la nouvelle zone industrielle d'EL Kseur -Fenaïa-Il-Mathen, qui sort peu à peu du lot pour atteindre plus de 95% dans l'avancement des travaux de réalisation. L'inquiétude est là.
Elle sort en substance des propos du wali devant les responsables de la Société algérienne des autoroutes et de la société chinoise Crcc, lorsqu'il a souligné la nécessité d'accélérer le rythme d'achèvement pour livrer cette partie avant la fin de l'année en cours, rappelant que la société chinoise sera dotée de matériaux limoneux nécessaires aux travaux de réalisation. C'est l'éternel problème posé à Béjaïa et qui se renouvelle à chaque fois. 

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