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Les spécialistes demandent son instauration pour l'accès dans les lieux publics

L'Algérie va-t-elle imposer le «pass sanitaire»?

L'accès aux stades, universités et écoles va être restreint aux adultes vaccinés. À quand la suite?

L'immunité collective au plus vite! Depuis le début de l'été, les autorités sanitaires ont lancé une course contre la montre afin d'accélérer la cadence de la vaccination. En deux mois, on est passé à moins de 1% de la population vaccinée à plus de 14%. Une très grande avancée, certes, mais qui reste très très loin des objectifs tracés par le gouvernement, à savoir 60% de la population d'ici la fin de l'année en cours. Les craintes liées à la troisième vague de la Covid-19 et ses risques ont permis cette bonne marche qui reste, quoi que l'on dise, spectaculaire. Néanmoins, aujourd'hui, alors que la situation sanitaire s'est améliorée, il y a de forts risques que l'engouement pour le vaccin soit freiné. D'ailleurs, les Algériens sont moins enclins à se faire vacciner. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n'a pas tardé à réagir à cette situation. Le chef de l'État a pris la grande décision de retarder les rentrées scolaire, universitaire et sociale jusqu'à ce que l'Algérie arrive à un taux de vaccination plus appréciable. Mieux encore, sans le dire nommément, il a imposé le vaccin à tout le personnel éducatif, universitaire et aux étudiants. Il a ordonné qu'ils soient vaccinés avant le retour sur les bancs des écoles et des universités. Cela veut-il dire que l'accès sera restreint seulement aux personnes vaccinées. Cette mise en garde de Tebboune y ressemble fortement. Il se pourrait même que l'Algérie décide très prochainement d'instaurer le fameux «pass sanitaire» pour l'accès dans les lieux publics, comme cela se fait à travers beaucoup de pays dans le monde. De plus en plus de spécialistes le réclamant. Avec le début du déconfinement entamé par les autorités, ces experts demandent à rouvrir les lieux publics tels que les restaurants, mais en les limitant seulement aux personnes disposant d'un passeport sanitaire. Au mois de juin dernier, le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l'évolution de l'épidémie Covid-19 évoquait déjà cette possibilité. «Le pass sanitaire ou le passeport vaccinal est indispensable pour assister à des évènements rassemblant beaucoup de personnes, à l'image des salles de cinéma, des salles de spectacle, un restaurant, et quelquefois même dans les espaces ouverts tels qu'un stade de football», avait-il indiqué assurant que le dossier était à l'étude au niveau du Comité dont il est membre. À l'époque, une telle possibilité était impossible au vu du nombre faible de personnes vaccinées mais surtout la disponibilité des vaccins. Les choses ne sont plus les mêmes actuellement du fait que l'Algérie dispose de quantités suffisantes, avec les livraisons incessantes de ce fameux «antidote» de la part du partenaire chinois ainsi que les dernières livraisons dans le cadre du dispositif Covax. De plus, le pays compte fabriquer le vaccin chinois à partir du mois prochain, avec une capacité de production de 2 millions de doses par mois. L'Algérie se retrouvera en surplus de vaccin lui permettant d'assurer sa souveraineté et son immunité. Le «pass sanitaire» devient donc une évidence qui s'impose d'elle-même. Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a déjà pris les devants. Il a annoncé que dès la saison prochaine les supporteurs pourront revenir dans les stades à condition qu'ils soient vaccinés. Une nouvelle qui a ravi les fans du ballon rond. Nombreux se sont dirigés ces deux derniers jours aux centres de vaccination pour se conformer à cette nouvelle obligation. Le «pass sanitaire» est donc un moyen de prévention, mais aussi de sensibilisation...

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