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Week-end politique

La scène tarde à s’emballer

Le débat autour de la question de l’investiture suprême, pour affronter l’opinion publique, tarde à être lancé…

Rares sont les activités partisanes enregistrées en cette fin de semaine, coïncidant avec les derniers jours du Ramadhan. Cela est d'autant plus incompréhensible que l'on est à deux mois de la convocation du corps électoral et à cinq mois du scrutin présidentiel anticipé, prévu le 7 septembre prochain. L'avancement de cette échéance, à trois mois avant la date initialement prévue, a décontenancée plus d'un parti visible sur la scène politique cependant, la plupart d'entre eux ont renvoyé l'annonce de leur candidature pour après le mois sacré. En effet, rien «n'indique», jusqu'ici, qu'il y aura une présidentielle en septembre prochain. En plein désert politique, le débat autour de la question de l'investiture suprême pour affronter l'opinion publique tarde à être lancé au sein des instances de direction des partis où les discussions lorsqu'elles existent, se font discrètes ou carrément à huit clos. Ainsi, la vie politique ne s'emballe pas, malgré l'approche de l'important rendez-vous de la présidentielle. La scène politique vie au rythme des iftar collectifs organisés par le MSP et le mouvement El Bina en ce mois de jeûne. Dans ce sens, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, s'est rendu dans la wilaya d'El Meghaïer où il a participé à un iftar collectif organisé en faveur ds militants de sa formation. Les responsables de la direction de parti islamiste, affilié aux Frères musulmans, a sillonné, depuis le début du mois de piété plusieurs wilayas, dans le cadre de son rituel iftar collectif annuel. De son côté, le front El Moustakbel a jeté son dévolu sur l'organisation d'une circoncision collective à l'occasion du 27e jour du Ramadhan. Le FFS, qui se prépare à annoncer sa participation à la présidentielle, est pratiquement le seul parti qui a organisé, vendredi, au niveau de son siège national une conférence -débat, non pas sur la présidentielle ou un sujet y afférent, mais plutôt sur «l'État de droit et la gouvernance». Cette causerie a été organisée à l'occasion du 37e anniversaire de l'assassinat de Ali Mecili. Dans ce contexte, le conférencier a indiqué que «le concept de la bonne gouvernance a été inventé par les institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) pour ne pas heurter les susceptibilités des pays du Tiers-monde concernés par le rééchelonnement ou le reprofilage de leur dette extérieure». Pour ces institutions, «la bonne gouvernance est une référence immuable dans toute relation internationale». D'ailleurs, poursuit-il, « elle a été appliquée dans l'Accord d'association signé entre l' Algérie et l'Union-européen (UE), comme on l'a retrouvé dans l'acte constitutif de l'Union africaine (UA)». En réalité, «la bonne gouvernance est une gestion réfléchie et raisonnée des affaires publiques», a-t-il conclu. Par ailleurs, le RCD tient des rencontres de l'encadrement du parti avec ses militants et ses sympathisants pour débattre sur la question organique et politique. Le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a animé, mercredi, une conférence au siège de son parti, à Alger. Enfin, la majorité des formations politiques ont rencontré, ce week-end, les représentants des différentes faction palestiniennes.

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