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Technologie digitale et innovation au sein des start-up

Les recommandations de Yacine El Mahdi Oualid

Le monde embryonnaire de la start-up, fait encore face à des problèmes sur le terrain.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, qui poursuit son action en faveur de la poussée des start-up, a estimé lundi dernier que «l'objectif, à travers l'encouragement à l'utilisation de la technologie digitale et l'innovation, est d'enrichir les services à forte valeur ajoutée pour les start-up et de susciter un impact positif pour relever le défi du développement durable, avec la participation de tout le monde, chacun dans son secteur», a fait savoir El Mahdi Yacine Oualid, lors d'une conférence régionale à Ghardaïa autour des start-up pour l'exploitation de la technologie et de l'innovation comme moyen pour relever le défi du développement durable dans le pays, notamment dans les régions du Sud. En effet, depuis quelque temps, le secteur de la start-up connaît un réel engouement de la part d'une jeunesse à la recherche de ses marques. Les facilitations et les mesures d'encouragement dédiées à l'adresse de cette catégorie d'entreprises, a favorisé l'émergence d'une nouvelle race d'entrepreneurs. L'élan qui a été soutenu par le gouvernement Djerad, à la faveur des engagements du président de la République, commence à connaître une réelle ascension et une issue favorable. Pour le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'économie de la connaissance et des start-up, Yacine El-Mahdi Oualid, «l'appui des start up constitue l'un des supports pour la relance d'un nouveau modèle économique durable reposant sur la nouvelle technologie et l'économie du savoir». Il s'agit d'une option envisagée par le président Tebboune, afin de diversifier l'économie nationale, appuyer les réformes et consolider les nouvelles stratégies de relance économique. À cet effet, les ambitions affichées de Yacine El Mahdi Oualid tournent autour de la création de près de 1.500 start-up d'ici la fin 2021. Estimations formulées par le ministre délégué, qui est également à l'origine de l'éclosion de 600 start up, depuis la mise en place des mécanismes d'aide et de facilitations en direction de cette catégorie d'entreprises. Parmi les mesures incitatives, on citera l'approbation de nombreuses exonérations fiscales, la création d'un Fonds d'investissement spécial pour les start-up afin de faciliter leur financement, sans compter la mise en place d'un accélérateur des start-up rompu aux normes mondiales et dont les antennes ouvriront dans plusieurs wilayas, dans un futur proche. La mise en place d'une plate-forme électronique pour permettre aux promoteurs des entreprises et les promoteurs de start-up n'ayant pas encore obtenu de registres du commerce de s'inscrire, figure également parmi les mesures incitatives. À signaler également «l'accompagnement des promoteurs de ces entreprises et des jeunes désireux de créer des sociétés similaires, au plan organisation ou financement, vu que ces entreprises ne peuvent pas être financées par des crédits bancaires», selon le ministre délégué. Pour ce dernier, «l'objectif de création de 1500 start-up à la fin 2021, est réaliste», vu que «les aspects qualitatifs sont privilégiés à ceux quantitatifs... sans compter la valeur ajoutée produite par les sociétés émergentes au profit de l'économie nationale et les offres des services innovants, contrairement à celles classiques». Mais il serait opportun de signaler que le monde embryonnaire de la start-up, fait encore face à des problèmes rencontrés sur le terrain, notamment pour ce qui est de l'approvisionnement en matière première, ainsi que le financement des projets. Les jeunes promoteurs de ce genre d'entreprises, entendent engager la réflexion autour des solutions à adopter dans le contexte d'une politique de promotion des start-up et de leur croissance. La rencontre a également vu le ciblage des domaines d'intervention de ces dernières, à travers l'innovation dans les secteurs des techniques agricoles et hydrauliques, de l'économie circulaire et de l'environnement ainsi que les énergies renouvelables. Des experts algériens et étrangers ont rehaussé les débats, à travers des contributions et des exposés présentés aux participants. Pour le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, «l'innovation est la seule issue pour bâtir une économie moderne basée sur les capacités scientifiques et les compétences des jeunes...Le secteur de l'énergie accompagne les start-up et les entreprises émergentes pour la création d'emplois et la réduction de la dépendance des recettes des hydrocarbures».

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