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Vaccins contre le coronavirus

Tebboune veut plus de doses

Le président de la République veut que l'Algérie assure le plus rapidement possible son «autosuffisance» en vaccins. Il demande à accélérer la concrétisation du projet de la fabrication du Spoutnik V.

Au ralenti! Débutée au mois de janvier dernier, la campagne de vaccination contre le coronavirus ne marche pas au rythme espéré. À tel point qu'elle s'est encore une fois invitée au Conseil des ministres, tenu dimanche dernier.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a demandé des explications au ministre de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière. Abderrahmane Benbouzid a présenté un long exposé au chef de l'État. Il lui a ainsi expliqué les contraintes dans l'apprivoisement de cet «antidote», liées à la forte demande internationale.
Le ministre qui s'était frontalement attaqué, jeudi dernier, au dispositif onusien «Covax» a certainement expliqué la chose au président. Car, le Covax n'a pas encore tenu ses engagements envers l'Algérie. Si la sortie de Benbouzid a précipité, samedi dernier, une première livraison, elle est bien loin des quantités promises.
L'Algérie a reçu moins de 365000 doses alors que le premier contingent devait être de près de 1,2 million de doses. Comprenant le fait que l'opération de vaccination contre la Covid-19 a pris une «dimension politique» à travers le monde, le président Tebboune a, néanmoins, insisté sur l'impératif d'augmenter le stock national des vaccins. Il demande, dans ce sens, à revoir la stratégie d'acquisition des vaccins.
Le premier magistrat du pays a insisté sur l'impératif de lier des contacts avec d'autres laboratoires ayant produit le remède contre ce virus. «Il est primordial de diversifier les contacts avec les partenaires de l'Algérie dans ce domaine», a-t-il soutenu avant de s'assurer que l'argent nécessaire avait bien été débloqué. Chose à quoi le ministre de la Santé a répondu par l'affirmative.
«Les enveloppes financières sont disponibles en exécution des engagements de l'État», a-t-il précisé. Ce qui a confirmé que le problème n'était pas financier, mais politique.
La solution ne peut être que dans «l'autosuffisance». Justement, l'Algérie a l'occasion de le faire à travers le projet de fabrication locale du vaccin Spoutnik V.
Le président de la République a donc frappé du poing sur la table pour demander que le projet soit concrétisé dans les plus brefs délais. «Vous devez parachever les mesures contractuelles et opérationnelles requises pour concrétiser le projet de production en Algérie du vaccin russe Spoutnik V dans les plus brefs délais», a-t-il encore une fois insisté. Un projet qui, selon le ministre de la Production pharmaceutique, est sur la bonne voie. Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed a maintes fois assuré que le projet est en voie d'achèvement. Les sites devant abriter les futures usines de production ont même été identifiés. Il s'agit, dans un premier temps, de l'usine Saidal de Constantine avant d'aller vers une seconde unité, du même laboratoire, à Oued Smar (Alger). Benbahmed a même annoncé que les premières doses de ce vaccin sortiront de l'usine d'ici l'été prochain.
Toutefois, cette «piqûre de rappel» du chef de l'État laisse entendre l'existence de «lenteurs» dans ce processus. Il met de ce fait ses ministres devant leurs responsabilités.
Entre-temps, l'Algérie devra recevoir durant le mois d'avril en cours quelque 900000 doses de ce vaccin de la part du partenaire russe. En attendant, la prudence est de mise.
Le président de la République appelle tous à faire preuve d'un niveau de vigilance extrême. Le virus est toujours là...

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