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Le désarroi de l'élève Netanyahu

Il existe de nombreuses raisons pour croire que les pays voisins de la Syrie seront tôt ou tard contaminés par la crise syrienne. Parmi ces pays, Israël est le plus exposé au danger.

La peur est en train de changer de camp, serais-je tenté d'écrire. Bien que je reste sur mes gardes, s'agissant des informations en provenance du bloc occidental, surtout depuis la machiavélique et criminelle mise en scène du 11 septembre. Je serais tenté de dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu. A plus forte raison depuis la publication d'informations, en provenance de milieux proches des services du renseignement de l'armée israélienne, où il est reconnu explicitement l'échec de Netanyahu à convaincre les Russes de ne pas livrer des armes stratégiques à Damas. Il me semble même que nous sommes en présence d'une panique qui est loin d'être feinte puisque les sources citées accusent «les Etats-Unis, Israël et la Turquie d'avoir commis une grave erreur stratégique en Syrie» tout en insistant sur l'état de désemparement dans lequel se trouve l'entité sioniste. Cette situation où l'arroseur se trouve dans la position de l'arrosé n'est pas sans interpeller le cinéphile que je suis, sans rappeler à mon bon souvenir le cinéaste allemand Volker Schlöndorff et son adaptation du livre homonyme Les désarrois de l'élève Törless de l'auteur autrichien Robert Musil.
Surtout lorsque le signifié de l'oeuvre traite de cas heurtés de plein fouet par la fragilité de l'âme, l'explosion des désirs et des peurs. Schlöndorff, qui a été l'invité de marque de la Cinémathèque algérienne d'antan, coréalisera, en 1975, avec Margarethe von Trotta, L'Honneur perdu de Katharina Blum. Une critique acerbe de l'Allemagne des années de plomb, adaptée du roman homonyme d'Heinrich Böll (prix Nobel de littérature en 1972). Son film Le Tambour, tiré du chef-d'oeuvre d'un autre prix Nobel allemand, Günter Grass, obtiendra, en 1979, la Palme d'or du festival de Cannes. La critique internationale a été particulièrement sensible à «cette fresque dramatico-bouffonne, délirante, qui revisite de manière anticonformiste l'histoire de l'Europe centrale, de l'Allemagne et du nazisme à travers le parcours d'un garçon qui décide de ne plus grandir à l'âge de trois ans». Certainement à cause de l'horreur nazie qui n'est pas sans rappeler celle sioniste et ses horribles massacres de bébés à Ghaza. Ce qui explique, en partie, la digression utilisée pour les besoins de cette chronique comme un fondu enchaîné sur la réalité du moment. L'état de désemparement dans lequel se trouve l'entité sioniste serait même tangible à en croire les mêmes sources citant un passé récent: «Le 15 mai, le New York Times a cité l'un des responsables israéliens, qui s'était payé le luxe de menacer le régime Assad. A peine quatre jours après, un autre responsable de l'armée a tenu des propos parfaitement différents, cette fois repris par la revue Times de Londres. Ces propos disaient en gros qu'Israël préfère le maintien au pouvoir d'Assad à l'arrivée à la tête de l'Etat syrien des éléments extrémistes...Une journée à peine après cette annonce, Foxnews a publié les photos des commandos israéliens qui rentraient d'une mission en Syrie.» Les mêmes sources ne sont pas loin de penser que tous ces événements démontrent, à l'évidence, que la soldatesque sioniste ne dispose d'aucune stratégie en la matière. Pis encore, les mêmes milieux considèrent «qu'il existe de nombreuses raisons pour croire que les pays voisins de la Syrie seront tôt ou tard contaminés. Parmi ces pays Israël se trouve être le plus exposé au danger de l'extension de la crise syrienne». Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour étayer cette hypothèse, mais je reste convaincu que c'est le niet opposé par Poutine à Netanyahu et la fausse évaluation qu'ont les forces hégémoniques occidentales de la puissance de Hafedh El-Assad et de sa capacité à préserver sa suprématie qui en sont les principales.
Comme pour jeter de l'huile sur le feu, les sources militaires et du renseignement du site Debkafile rapportent, que suite à l'intervention russe contre les positions de Daesh, la Chine se joindrait bientôt à cette campagne aérienne qui intéresse au plus haut chef l'Irak voisin. Dans une déclaration faite à une chaîne de télévision américaine, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi n'exclut pas la possibilité d'accorder des facilitations à la Russie pour déployer ses troupes en Irak en vue d'y combattre les forces intégristes, parmi lesquelles 2 500 Tchétchènes... Et ce n'est pas fini en Syrie, renchérit notre confrère Vincent Jauvert: «Quand l'aviation aura préparé le terrain, l'infanterie de marine et les troupes spéciales russes vont, semble-t-il, entrer en scène. A leur côté, il y aura bientôt des troupes iraniennes, qui selon différentes dépêches, se préparent, elles aussi, à avancer. Jusqu'où? Personne ne le sait.» Sauf celui qui aura donné une leçon de stratégie à Obama et au complexe militaro-industriel américain...et à l'entité sioniste...

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