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ELLE PRÔNE UN ISLAM DE TOLÉRANCE

Passerelles sort son premier numéro

Cheikh Khaled Bentounès et Mustapha Chérif délivrent leur vision de l'Islam dans une revue de l'Unesco.

Le premier numéro de la revue Passerelles vient de paraître. Elle est éditée par la Commission nationale algérienne pour l'éducation, la culture et les sciences et est destinée au réseau national des écoles associées de l'Unesco pour l'Algérie.
La revue est dirigée par Noureddine Toualbi-Thaâlibi et son comité de rédaction est composé, entre autres, par Mouloud Achour et Idris Kasmi. Ce dernier, président d'honneur de l'association Sidi Abderrahmane al-Taâlibi, a signé un article sur la notion de diversité religieuse du point de vue mystique musulman. L'ensemble de la revue est d'ailleurs consacré au dialogue des cultures, entre repli identitaire et islamophobie.
Le philosophe Mustapha Chérif est également intervenu dans la revue avec une étude intitulée Choc ou alliance des civilisations? Il souligne que l'islamophobie au Nord et les courants de repli au Sud oeuvrent à opposer Orient et Occident et que cela alimente un concept insensé de «choc des civilisations» (les guillemets sont de l'auteur). Il suggère que le moment est venu de travailler à bâtir de nouvelles passerelles éducatives et culturelles, aptes à préparer l'événement d'une nouvelle civilisation universelle.
Selon lui, la distinction entre Orient et Occident n'a pas lieu d'être. Il ajoute que l'histoire de l'Algérie prouve qu'il est possible d'articuler culture de la résistance et ouverture sur le monde. Sa contribution est suivie de celle de Cheikh Khaled Bentounès, guide spirituel de la confrérie soufie Darakâwiyya-sâdhu liyya-Alawiyya. Dans Pour un Islam de paix, il prêche la tolérance.
Il regrette que dans le monde actuel, ce soit les extrêmes qui mènent le jeu conduisant l'humanité vers l'affrontement, le trouble et le chaos. Pour remédier à l'intolérance, il suggère d'affirmer la pluralité des vues sur les plans aussi bien philosophique, politi, que, religieux, que spirituel.
Abdelatif Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale et président de la commission nationale Unesco, explique le rôle de cette institution «dans la mise en place de politiques propres à promouvoir la convivialité culturelle indemne de tout germe de discorde, sans laquelle la paix entre les hommes sera pour longtemps encore un voeu pieux».
Dans la préface, le ministre regrette que le dialogue interculturel soit parasité par des interférences qui rendent inaudible le discours de paix et de compréhension naturelle évoqué à l'article premier de l'acte constitutif de l'Unesco. Selon le ministre, les polémiques sur l'Islam justifient la mobilisation de sociologues, historiens, anthropologues et exégètes sur ce thème.
Ses aspects «sont analysés à la lumière de la nouvelle carte du monde née du syndrome de septembre 2001», est-il poursuivi.
Pour le cas de l'Algérie, c'est Nadir Marouf, professeur émérite en anthropo-écologie à l'Université de Picardie-Jules Vernes, qui a signé un article sur la violence terroriste, laquelle a pris, selon lui, la religion comme mobile ou comme otage.
D'autres auteurs ont aussi saisi leur plume pour contribuer au débat dans des articles en français et en arabe.

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