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Elles font l’objet de travaux de restauration et de réhabilitation

Cure de jouvence pour les fontaines tradionnelles

Les populations de la wilaya de Tizi Ouzou retrouvent leurs fontaines à chaque période de sécheresse.

Les villages de la wilaya de Tizi Ouzou retrouvent leurs fontaines. L'annonce d'une saison estivale accompagnée d'un manque d'eau potable du côté des réseaux d'AEP ne fait pas peur aux villageois qui retrouvent ces lieux mythiques situés en bas ou en haut des villages et qui offrent une eau aussi limpide que propre. L'été arrive et les villageois s'organisent pour restaurer, réhabiliter et souvent ouvrir les chemins obstrués par les ronces vers les fontaines. Dans beaucoup de localités, les travaux sont achevés alors que dans d'autres, les jeunes sont engagés dans des travaux de volontariat afin d'être prêts à affronter le stress hydrique qui frappe aux portes.
Cette richesse, jadis répartie, équitablement, entre familles et parfois même entre villages, a toujours suffi pour couvrir les besoins des populations. D'ailleurs, certaines traditions de ce partage restent encore en vigueur dans certaines régions alors que dans d'autres, les mécanismes anciens de partage refont surface dès que le besoin se fait sentir.
C'est le cas d'ailleurs, ce week-end, dans la région d'Iferhounène, sur les hauteurs du Djurdjura. Les habitants du village Ath Ouabane dans la commune d'Akbil, ont, en effet, renoué avec cette tradition ancestrale du partage des eaux de source.
L'entente est totale quant aux parts dont bénéficient les familles chaque jour, selon la disponibilité de l'eau dans les fontaines situées sur les hauteurs de ce grand village.
De leur côté, les habitants du village Ath Amar Moussa situé dans la commune d'Ath Yahia Moussa poursuivent les travaux d'aménagement et de réhabilitation de la fontaine du village dans une ambiance festive. Lancés il y a plusieurs jours, les travaux s'approchent de la fin pour permettre aux villageois de recevoir de l'eau. Une semaine auparavant, c'était le tour du village Averran situé dans la commune de Tirmitine, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou de se lancer dans les travaux d'aménagement de leur fontaine. En même temps, le village Ifouzar, dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la ville de Tizi Ouzou, a connu des volontariats destinés à restaurer la fontaine locale.
En fait, les populations de la wilaya de Tizi Ouzou
retrouvent leurs fontaines à chaque période de sécheresse et à chaque période marquée par les difficultés en alimentation via les réseaux d'AEP.
Ce qui est le cas de cet été qui annonce déjà la couleur de ses «vaches maigres». Il y a plusieurs semaines déjà que les services de l'hydraulique et de l'ADE de Tizi Ouzou alertent sur le manque d'eau potable qui frappe aux portes. Le barrage de Taksebt, principale source d'alimentation, a atteint le niveau le plus faible depuis sa réalisation. Selon les mêmes services, ce dernier est actuellement à seulement 17% de taux de remplissage.
Un taux qui laisse entrevoir de grandes difficultés dans la distribution de l'eau via les réseaux AEP de la wilaya qui sont déjà dans un état de vétusté déplorable, mais quand l'eau coule à flots.

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