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Visite inopinée du ministre de l’Industrie

«Le complexe El Hadjar se porte bien»

C’est l’assurance avancée par Ali Aoun lors d’une conférence de presse organisée au complexe Sider El Hadjar d’Annaba.

Cette visite intervient après l’effondrement, dimanche dernier, de l’extracteur de poussière de l’AG2. Catégorique, Ali Aoun a démenti les informations faisant état de l’arrêt de la production au niveau du complexe d’El-Hadjar suite à l’incident en question. « La production au niveau du complexe ne s’est jamais arrêtée grâce à la nouvelle stratégie adoptée pour le fonctionnement et la disponibilité de la matière première », a-t-il affirmé, grâce « à la disponibilité d’un stock de sécurité de matière première ». Néanmoins, le ministre a ordonné que l’unité soit réparée « dans les plus brefs délais afin de permettre la reprise normale de la production ». Il est à noter que, sur ce point précis, à savoir l’opération de remise en service du système d’extraction de poussière de l’AG2, elle est prévue dans 15 jours, selon les premières estimations du staff de la direction générale du complexe.
S’exprimant sur les raisons de l’incident, Ali Aoun s’est réservé de toute déclaration soulignant que « pour avoir une vision correcte, la justice a engagé une enquête ». « Pour le moment, nous ne pourrons accuser quiconque. » Ali Aoun a rappelé que l’enquête préliminaire diligentée à la suite de cet incident se déroulait « normalement », et qu’ « elle n’aura pas d’incidence » sur l’activité du complexe, avant de rappeler que « sept personnes, dont des cadres de la TSS chargés de l’entretien, ont été placées sous contrôle judiciaire, au titre d’une procédure normale et ce, jusqu’à la fin de l’enquête ». C’est pourquoi, le ministre a appelé à ne pas dramatiser et laisser la justice faire son travail. S’agissant de l’effondrement de l’extracteur de poussière, le commis de l’État a privilégié la thèse d’une panne « du circuit technologique et de production ayant provoqué l’arrêt du haut fourneau (point chaud) qui fournit la matière première pour les autres ateliers ». Toutefois, l’incident survenu dans la PMA n’a pas affecté l’activité et le processus de production du complexe se poursuivait. Le ministre a expliqué que « l’opération de production se poursuit normalement, l’usine disposant de stocks suffisants de produits semi-finis pour couvrir l’activité des unités de production jusqu’à ce que les dommages ayant affecté le système d’extraction de poussière soient réparés ». Par ailleurs, Ali Aoun a fait savoir que « des mesures proactives ont été prises pour assurer la poursuite normale de l’activité de production de l’usine El Hadjar tout au long de la période de réparation ». Le premier responsable du département de l’industrie a également indiqué que des instructions ont été données aux responsables du complexe à l’effet « d’accélérer la réparation des dommages causés au système d’extraction des poussières afin d’assurer le retour de la production au niveau de la zone chaude ».
Approché par le quotidien L’Expression sur le cahier des charges dont dispose le complexe, notamment avec le groupe pétrogazier Sonatrach, la Sonelgaz et Naftal, Ali Aoun a rassuré quant au respect des contrats liant Sider El Hadjar à ces potentiels clients et premiers acteurs de l’économie nationale. Le ministre a aussi souligné que « l’important était la poursuite de l’activité de production du complexe, ce qui lui permet de respecter ses engagements de production stratégique orientée vers l’approvisionnement de projets structurants vitaux ». Dans ce sens, Ali Aoun a rappelé que « le complexe d’El Hadjar était en voie d’obtenir des résultats positifs en matière de production grâce à la mobilisation des cadres et des travailleurs, et au changement des mentalités et, partant, des modes de gestion, dans le cadre du programme de travail initialement arrêté ».
Sans omettre de rappeler l’importance accordée par les pouvoirs de l’État à l’usine sidérurgique.
« Le complexe fait l’objet d’un suivi au plus haut niveau, afin de lui permettre de consolider sa place en matière de production sidérurgique » Et de préciser que « le président Tebboune suit personnellement le complexe d’El Hadjar ».

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