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Le professeur Belhocine défend les restrictions imposées aux émigrés

Les arguments du Comité scientifique

Aucun pays ne peut se targuer d’avoir maîtrisé la pandémie. Le risque d’importation des variants ne doit pas être négligé.

La planète compte pas moins de 221 frontières. Dans le lot, seulement six sont des territoires totalement ouverts où aucune disposition sanitaire n'y est exigée. Cela fait très peu d'endroits où l'on peut se rendre sans avoir à se soumettre à un protocole sanitaire strict. Dans le reste du monde, 110 pays sont totalement fermés. N'y entrent que les résidents. Dans 106 pays, les voyageurs sont soumis à des restrictions. Cela revient à dire que l'Algérie est loin d'être une exception. Le Comité scientifique qui se trouve confronté à une vague de colère de la communauté algérienne établie à l'étranger, défend le protocole sanitaire appliqué aux voyageurs se rendant en Algérie. Le professeur Mohamed Belhocine estime, pour conforter le point de vue du Comité scientifique, que la situation demeure exceptionnelle et recommande donc des mesures aussi exceptionnelles. Il faut se rendre à l'évidence que le virus circule toujours à travers la planète et chaque pays tente d'en contrôler la propagation.
Devant la levée de boucliers des associations de la diaspora algérienne, l'épidémiologiste cite l'exemple d'un Etat qui oblige les voyageurs à une quarantaine de trois semaines dans un hôtel choisi par les autorités, avec plusieurs tests PCR aux frais des voyageurs et un confinement d'une semaine à domicile, avant de pouvoir circuler librement dans le pays. Cet exemple «extrême» n'est certes pas la norme en matière de restriction, mais il illustre l'amplitude des réactions qui varient d'un pays à un autre. Le Comité scientifique, qui affirme avoir placé le curseur au bon endroit en tenant compte du taux des contaminations domestiques, du risque d'importation des variants et des capacités du système national de santé, rappelle que l'on n'est pas dans une logique d'ouverture graduelle des frontières. Le professeur Belhocine est catégorique: l'ouverture de l'espace aérien n'est pas destinée aux familles d'émigrés désireuses de passer un séjour avec les leurs en Algérie, mais est exclusivement réservée à des cas d'urgence avérée. Objectivement, il ne doit pas y avoir de rassemblement devant les représentations diplomatiques algériennes à l'étranger ni de rush devant l'agence d'Air-Algérie à Paris. À bien suivre le propos du professeur Belhocine qui s'est exprimé récemment sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, l'Algérie n'est pas en train d'ouvrir ses frontières. Elle est dans le cas des 110 pays qui ont pris la décision d'isoler la population pour éviter un emballement épidémique. Cette situation durera le temps qu'il faudra, jusqu'à ce que la situation épidémique se stabilise dans les pays de résidence des émigrés et après la vaccination de plus de 80% de la population algérienne.

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