{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les marchés de proximité tant attendus font défaut

Les grands magasins de fruits et légumes «cartonnent»

Aucune discipline de consommation n’anime le père de famille algérien.

L'absence de marchés de proximité pour la vente de victuailles aux citoyens, fer de lance de la politique de disponibilité prônée par les pouvoirs publics, notamment des fruits et légumes, a permis l'ouverture d'un nouveau «style» d'échoppes qui semblent satisfaire quelque peu le consommateur algérien.
En effet, ne voit-on pas dans nombre de quartiers de la capitale et d'autres grandes villes du pays, l'ouverture de magasins spacieux proposant fruits et légumes et parfois même des oeufs ou autres produits, comme le miel ou différentes céréales. Ces nouveaux magasins implantés, çà et là, à «proximité» des zones d'habitation, semblent donner satisfaction aux ménagères et aux pères de famille qui ne sont plus contraints de se déplacer, parfois longuement, pour faire leurs achats quotidiens.
À en croire certains consommateurs, les prix pratiqués y sont abordables, comparativement à certains marchés «classiques» que d'aucuns surnomment «des pharmaciens» souvent à juste titre. Ces derniers ont largement contribué à la multiplication des vendeurs informels qui exercent sur des étals de fortune ou dans de petits camions «légers» que des pays asiatiques construisent et fournissent aux pays en voie de développement comme le nôtre. Ces derniers s'installent aux carrefours des grandes voies, ou encore à l'orée des grandes cités-dortoirs qui poussent autour des grandes villes. Pour les vendeurs à bord de camionnettes, ils circulent au gré de la densité de la clientèle visée. Cependant, des interdictions ont été appliquées, comme l'usage intempestif des klaxons pour attirer leur clientèle laquelle use parfois de cordes pour remonter leur commande jusqu'au logis, à travers les balcons. «Un vrai marché de proximité». Toujours est-il que cette forme de commerce a permis, un tant soit peu, de répondre aux aspirations des populations qui attendaient et attendent toujours, l'ouverture de véritables marchés de proximité tant promis par les pouvoirs publics et devenus, par la force des choses, des voeux pieux, sans plus. Il faut dire aussi que nombre d'entre eux sont devenus des «as» du négoce et sont même attendus par une clientèle fidèle et assidue, conquise par la fraîcheur des produits proposés et surtout par les prix pratiqués par ces vendeurs téméraires, itinérants, malgré la pression des éléments de sécurité qui interdisent certaines bavures de leur part.
Il faut citer également le grand nombre de marchés en plein air qui «pullulent» autour d'Alger comme ceux de Bachdjerrah, Baraki, les Eucalytus, Rouiba, Aïn Benian, Chéraga, Staouéli...et d'autres encore le long des routes qui mènent aux communes du Grand Alger. À toute cette énumération de «marchés» et des faits qui caractérisent le mode de vie du consommateur algérien, il y a lieu de relever le manque d'organisation, de planning, de moyens de locomotion...et bien d'autres aléas dont souffre le consommateur algérien des grandes agglomérations.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours