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Nassim Djezma et The Dry Frog présentent «Malha»

À fleur de peau...

Sorti il y a à peine quelques jours, le clip connaît un franc succès, preuve que l'attente et l'absence surtout en valaient la chandelle...

Huit ans après «Romaïssa» et surtout cinq ans après «Wach Elli Kan» Nessim Djezma est de retour en force avec «Malha». Son style de musique, le raï moderne à la sauce Nassim Djezma, testé et approuvé quelques années auparavant auprès du public, fait à nouveau sensation. Voila qu'il récidive. Cette fois, la marque de fabrique de Nassim Djezma est posée et confirmée.
Le son est plus abouti, agréablement mixé. Un son frais et savamment arrangé.
La mélodie est plus recherchée et l'émotion est doublement au rendez-vous. Elle est là, appuyée d'un super beau clip qui souligne l'aspect mélancolique du morceau. Pas la peine de parler de la voix chaude du chanteur qui le précède. Une voix qui vous enivre et vous emporte comme une caresse. Que voit -on dans ce clip? Une fille, un garçon ou vice versa. Un chagrin d'amour, des textes avortés, des messages sans réponses. Des jeunes dans le vent qui sont dûment connectés..De quoi parler à tout le monde et principalement à la jeune génération qui a tout le temps le visage vissé à son portable. Un morceau puissamment beau, rehaussé d'un timbre de voix qui n'a pas changé d'un iota.

Des sons et de l'émotion
Notre Michael Jackson dialna continue à nous faire chavirer avec ses trémolos sensuels dans la voix. «Un concentré d'arts et de feelings» peut-on lire dans un des commentaires postés sous le clip sur YouTube. Et un autre de souligner avec enthousiasme: «Cette chanson-là doit être inscrite dans le patrimoine artistique».
Nassim Djezma a trouvé la formule adéquate pour faire du neuf avec de l'ancien car ne l'oublions pas, ce dernier morceau rappelle un peu, faut-il le dire encore «wach Ell kan», mêmes accords, mêmes inclinaisons vocales ou presque.. Mais avec un travail autour de la musique un peu plus sophistiqué pour ce dernier morceau.

Poésie en animation
Quoi qu'il en soit, il est bon de saluer l'ouvrage remarquable signé The dry frog, alias Amine Benali qui a réalisé un clip en animation tout en finesse et en poésie. L'artiste qui maîtrise le dessin et le story telling faut croire, n'hésite pas sur sa page instagram à rajouter des traits de caractère pour chaque personnage du clip, ce qui le rend encore plus attachant. Les paroles signées Mehdi Crops peuvent mieux faire, mais c'est là où réside la difficulté quand on veut s'adresser à tout le monde dans un arabe dialectal en choisissant des mots simples pour les coller sur un son pop.
Enfin, le mastering du morceau, lui, est signé Abedellah Messous. Quoi qu'il en soit, la chanson s'écoute en boucle et peut paraître souvent très courte, tant la douceur qui émane de cette chanson est tangible, incontestable. «Malha» est un concentré d'émotion et d'expérience visuelle, qui forme un cercle de vibrations qui montent dans l'âme et donnent des ailes...Se lève le vertige de l'imagination qui danse avec les étoiles du coeur. Un peu comme «Yass» dans le clip Et c'est là, même, l'exercice auquel s'est adonnée toute l'équipe qui a travaillé dur sur ce morceau. Chapeau bas alors à tout ce beau monde!

De Quoi j'me Mêle

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