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Pour sa dernière réunion avant l’Aïd

Le gouvernement planche sur la numérisation

Cette thématique semble s’imposer comme le sujet phare des réunions de l’Exécutif.

La réunion du gouvernement, tenue ce mercredi et présidée par le Premier ministre a abordé le dossier relatif à la l'état civil. L'Exécutif a examiné un avant-projet de loi relative à cette instance administrative importante dans le quotidien du citoyen, notamment à chaque rentrée sociale. Le texte de loi «s'inscrit dans le cadre de l'application des instructions de Monsieur le président de la République, concernant l'amélioration du service public au profit des citoyens», rapporte un communiqué du Premier ministère.
Ledit communiqué ne détaille pas les mesures contenues dans cet avant-projet de loi, mais note cependant que le texte législatif concerne également la communauté nationale à l'étranger. Il est prioritairement question, souligne-t-on, de renforcer «le cadre réglementaire relatif à la numérisation de l'état civil». L'on suppose une officialisation de l'usage de l'outil numérique en en réglementant le fonctionnement sur le terrain. Il est, en effet, grand temps d'aplanir les contradictions qui paraissent entre le discours anti-bureaucratique de l'Exécutif et les certaines pratiques sur le terrain qui font dire aux citoyens que rien n'a changé dans l'attitude des agents de l'état civil. Ces derniers ont tendance à ne pas mettre en application des décisions gouvernementales au motif qu'ils ne disposent d'aucune instruction écrite dans ce sens. La fonction du texte législatif examiné par le gouvernement a pour fonction de remédier à cet état de fait et «libérer» effectivement les Algériens d'Algérie et de l'étranger du poids étouffant de la bureaucratie. Le thème de la numérisation qui semble s'imposer comme le sujet phare des réunions du gouvernement depuis l'arrivée de Nadir Larbaoui au Premier ministère, a encore une fois fait l'objet, lors de cette réunion, sous l'intitulé «suivi de la mise en oeuvre du projet global de transformation numérique décidé par Monsieur le président de la République». Un exercice, désormais hebdomadaire, également appelé à s'intensifier après que le mandat présidentiel a été écourté de trois mois. Le président Tebboune avait, rappelons-le, fixé le délai au premier semestre de l'année en cours pour mettre en place tous les outils de la numérisation de l'administration nationale. Il reste encore trois mois, mais le temps presse devant l'ampleur du chantier. Pour la «séquence numérisation», le gouvernement «a entendu une communication portant sur l'état d'avancement du projet de numérisation du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique», souligne la même source. Il a été aussi question d'évaluer «les progrès réalisés dans le domaine du développement des modes de gestion des établissements universitaires». La communication a également porté sur «la modernisation de la gestion des oeuvres universitaires permettant de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des étudiants et la rationalisation des dépenses publiques dans ce domaine». Le ministre de l'Enseignement supérieur, qui a présenté cette communication est, rappelons-le, l'un des pionniers dans le domaine de la numérisation et a réussi à créer une jonction entre l'université et la sphère économique.
Les nombreuses actions conjointes entre son ministère et celui des Start-up confirme, si besoin, l'intérêt qu'accorde l'Exécutif au développement de l'économie de la connaissance. À ce propos justement, le gouvernement «a entendu une communication sur la situation de financement des start-up», indique le communiqué, non sans tirer une conclusion positive de l'action du ministère dans ce domaine. En effet, la même source soutient que le gouvernement constate une mise en évidence de «l'évolution qualitative du nombre de start-up et d'incubateurs labellisés». Un bon point pour le ministre des Start-up qui a d'ailleurs présenté à l'examen par le gouvernement «du bilan d'activité du Fonds algérien des start-up depuis sa création en 2020, ainsi que les perspectives de renforcement et de développement du système de financement et d'accompagnement des investissements dans le domaine de l'innovation». 

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