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Oran

Un passeur condamné à 3 ans de prison

Les candidats à la traversée clandestine ont accablé le mis en cause, ce dernier a nié tous les faits qui lui ont été reprochés.

Le tribunal correctionnel d'Oran vient de rendre son verdict, condamnant un jeune homme âgé de 31 ans à une peine de trois ans prison ferme, ce dernier, en collaboration avec ses trois autres acolytes, a été accusé de faux et usage de faux, escroquerie de sept jeunes candidats à l'immigration clandestine, en les dépouillant d'importantes sommes d'argent allant de 500000 à 600000 dinars chacun et organisation des traversées clandestines. Les victimes sont originaires du centre du pays. Le mis en cause, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt lancé à son encontre, a été arrêté le mois de mai dernier, après qu'il eut été reconnu coupable dans une affaire le citant, celle-ci est liée au trafic de la traite humaine en organisant des traversées clandestines au profit des immigrants clandestins. Alors que les candidats à l'immigration clandestine, les harraga, ont, lors de l'audience, accablé le mis en cause, ce dernier a nié, de bout en bout, les faits qui lui ont été reprochés, expliquant qu'il s'apprêtait, lui aussi, à embarquer pour l'autre rive de la Méditerranée. L'enquête déclenchée à son encontre a démontré tout le contraire. Elle a conclu que l'embarcation mobilisée pour la traversée lui appartenait. Dans un post publié en fin juillet dernier sur Facebook, Francisco José Clément Martin a indiqué que «plus de 570 personnes ont été interceptées par les autorités espagnoles à bord de 50 embarcations», précisant que «les Algériens représentent 90% des migrants interceptés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, faisant ressortir que 35% d'entre eux sont atteints de la Covid-19». Le Centre international pour l'identification des migrants disparus, dont le siège est situé à Malaga, a pu sauver plusieurs migrants qui se trouvaient en mer dans un état de déshydratation avec les embarcations qui dérivaient. Environ 250 migrants ont réussi à échapper aux autorités Ibériques dans les villes côtières du sud-est espagnol à l'instar d'Alicante et Almeria. Depuis le début de l'année en cours, l'agence européenne des gardes-frontières et de gardes-côtes, baptisée Fronex, a indiqué que «l'Espagne a été débordée de migrants avec un nombre qui dépasse le millier, dont 758 sont des Algériens». Ladite Agence a indiqué que «beaucoup de migrants ne parviennent pas à atteindre les côtes espagnoles. D'ailleurs, le nombre de décès d'Algériens en mer Méditerranée est égale à 231 en 2020, en plus de 23 naufrages enregistrés entre les côtes algériennes et espagnoles. L'expert en politique migratoire, Ruben Pulido, a indiqué que «l'année en cours pourrait connaître la pire vague d'immigration clandestine de ces 10 dernières années». Les chiffres publiés par Francisco José Clément Martin confirment cette information. Pas moins de 100 Algériens sont arrivés à Almeria pendant le mois de juillet 2021 et cinq barques transportant une centaine de personnes sont portées disparues. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés fait état de «près de 10000 Algériens qui ont fui leur pays pour se rendre clandestinement en Espagne et en Italie». Selon le journal espagnol, Le Razon, l'année 2021 a connu une hausse remarquable concernant le nombre d'immigrations clandestines.

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