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Agression sioniste contre le consulat d’Iran à Damas

13 martyrs et des tensions extrêmes

L'inquiétude grandit dans la région du Moyen-Orient au lendemain de l'agression criminelle de l'aviation sioniste qui a visé un bâtiment diplomatique iranien à Damas, faisant au moins 13 martyrs, selon un bilan provisoire des autorités syriennes. Cette nouvelle attaque qui vient s'ajouter à de nombreuses autres au cours des mois écoulés, aggrave les tensions et fait craindre une grave explosion que seul le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu appelle de ses voeux pour des raisons particulières inhérentes au risque d'une chute suivie de poursuites judiciaires. Cette attaque sans précédent, lundi, contre la section consulaire de l'ambassade iranienne a fait 13 morts dont le plus haut gradé iranien en Syrie, Mohammad Reza Zahedi, ainsi que six autres membres des Gardiens de la révolution, la force spéciale de l'Iran. Avec cette agression, l'armée sioniste a franchi une ligne ultime et opté pour une escalade dangereuse à laquelle son principal allié, les Etats-Unis, se refusent jusqu'à présent. Hier, les dirigeants iraniens, dont l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l'Iran, et le président Ebrahim Raïssi ont juré que le crime ne restera pas impuni. Téhéran a promis qu'une riposte au raid meurtrier interviendra: «Nous lui ferons regretter ce crime pervers et les autres» à ainsi juré Khamenei. Condamnée par plusieurs pays, l'attaque a conduit l'Iran à saisir le Conseil de sécurité de l'ONU sur ce que Raïssi a qualifié de «crime lâche».
Lundi, Damas a été secoué par les frappes de «six missiles tirés par des chasseurs F-35» qui ont détruit le bâtiment abritant le consulat et la résidence de l'ambassadeur iranien, faisant 13 morts, dont six Syriens et sept Iraniens, selon la télévision d'Etat syrienne. Le corps des Gardiens de la révolution a déploré la mort de 7 de ses membres dont deux généraux de la Force Al Qods, l'unité d'élite, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi. Une réunion d'urgence du Conseil suprême de sécurité nationale iranien s'est tenue hier sous la présidence du chef de l'Etat, Ebrahim Raïssi, pour arrêter les «décisions nécessaires»alors que le gouvernement syrien du président Bachar al Assad a exprimé son entière solidarité avec l'Iran, son peuple et les familles des martyrs. Principal allié de l'entité sioniste, les Etats-Unis ont assuré l'Iran du fait qu'ils «n'étaient pas impliqués» dans l'agression, selon le propos d'un responsable américain repris par le site Axios. Sur demande de la Russie qui a vivement dénoncé «un acte d'agression», le Conseil de sécurité de l'ONU a convoqué hier soir une session publique sur cette affaire alors que Téhéran lui demande de «condamner cette attaque terroriste perpétrée par le régime israélien dans les termes les plus fermes possibles».La Chine, également, a une «violation de la sécurité des institutions diplomatiques», tandis que l'Union européenne invite à «la retenue».

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