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Nouveau camouflet pour le Makhzen marocain dans la cabale contre le président sahraoui

La justice espagnole prononce un non-lieu

Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces de l'armée d'occupation marocaine dans les secteurs de Mahbes et de Hawza.

Le Tribunal central d'instruction en Espagne a annoncé, jeudi, le classement de l'affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au Makhzen contre le président sahraoui Brahim Ghali, invoquant des contradictions entre les charges contenues dans la plainte et les dépositions des témoins. L'audition des témoins suffit pour apprécier les contradictions dénoncées par la défense de M.Brahim Ghali, selon la sentence consultée par l'APS. Le tribunal affirme qu'il y a un manque manifeste de détails pertinents sur le lieu et le moment des faits allégués ainsi que sur le poste occupé, alors, par le président Ghali, et qui selon la justice espagnole sape la crédibilité des témoignages et par conséquent empêche de maintenir l'accusation contre lui. La décision du Tribunal espagnol constitue un nouveau camouflet pour le Maroc qui a mobilisé son appareil diplomatique et ses médias pour discréditer le président sahraoui. Elle intervient deux mois après celle de la Haute Cour d'Espagne qui a jugé qu'il n'y avait pas lieu de prononcer la détention provisoire, ni tout autre type de mesures préventives contre le président sahraoui, Brahim Ghali, hospitalisé, alors, en Espagne. Motivant sa décision, la Haute Cour avait expliqué que le rapport des accusations ne contenait pas des preuves corroborantes des témoins et donc ne constituent (les accusations) pas une preuve suffisante pour tenir M. Ghali responsable d'un quelconque délit. Le fait que le président Ghali ait décidé de coopérer avec la justice espagnol «témoigne de la volonté du peuple sahraoui et de ses dirigeants de privilégier la vérité en défendant les principes de justice», avait indiqué la présidence sahraouie dans un communiqué. «Le Makhzen subit un nouveau revers après le verdict de la justice espagnole qui a décidé de classer l'affaire de 2008 contre le président Brahim Ghali», a réagi depuis Bruxelles le représentant du Front Polisario en Europe et à l'Union européenne, Abi Bouchraya Bachir. C'est surtout «une décision qui confirme la nature politique de cette affaire fabriquée de toute pièce et qui n'avait pour objectif que d'entacher l'image et la lutte du peuple sahraoui», a-t-il dit. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front polisario, Brahim Ghali a mis en garde contre la situation déplorable dans les territoires sahraouis occupés, affirmant que les atermoiements du secrétariat général de l'ONU et du Conseil de sécurité encouragent le Maroc à persister dans ses pratiques terroristes. Dans les deux dernières lettres adoptées récemment en tant que documents du Conseil de sécurité, l'ONU a été informée de «la situation déplorable dans les territoires sahraouis occupés», a indiqué M. Ghali dans un message adressé mercredi au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Dans ce cadre, le SG du Front Polisario a mis en garde l'ONU et le Conseil de sécurité contre la situation alarmante marquée par une guerre terroriste et des représailles menées, depuis le 13 novembre dernier, par l'occupation marocaine contre les civils sahraouis, les militants des droits de l'homme et les journalistes qui sont exposés à des pratiques barbares et inhumaines. Le message détaille la situation qui prévaut dans la ville de Boudjdour occupée, notamment le domicile de la militante sahraouie Sid Ibrahim Khaya qui est assignée à résidence depuis le 19 novembre 2020. Il a également relevé la violence subie par les deux défenseuses des droits de l'homme, Mina et Ambarka Alina Aba Ali, le défenseur des droits de l'homme, Hassane Douihi et la journaliste Salha Boutenkiza, de la part des ser-vices marocains dans la ville d'El-Ayoune en mai dernier, rappelant «la situation des détenus politiques sahraouis, dont ceux du Groupe Gdeim Izik, une situation alarmante du fait des conditions déplorables qu'ils vivent dans les geôles marocains». M. Ghali a rappelé, par ailleurs, que «l'atermoiement et le silence du SG des Nations unies et du Conseil de sécurité face à l'attitude criminelle de l'occupation marocaine ouvre la voie à ce régime d'aller loin dans ses pratiques terroristes et barbares sur les territoires sahraouis occupés». Le Front Polisario, affirme le président sahraoui, «se réserve le droit légitime de riposter résolument à toute action susceptible d'attenter à l'intégrité des citoyens sahraouis où qu'ils soient». Par ailleurs, les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces de l'armée d'occupation marocaine dans les secteurs de Mahbes et de Hawza, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. Selon le 260e communiqué relayé par l'agence de presse sahraouie (SPS), «les unités de l'APLS ont intensifié leur bombardement dans les régions de Fadrat Abrok et Ahricha Dirt dans le secteur de Hawza». «L'armée sahraouie a, en outre, exécuté des bombardements contre les positions des soldats marocains dans la région de Ross Sebti dans le secteur de Mahbes», ajoute la même source. Les attaques de l'APLS se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué.

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