L’Algérie à la traîne

Dans le cadre de la formation dédiée aux journalistes versés dans la santé, en particulier la pharmacie, le laboratoire Roche-Algérie a organisé, hier à Alger, une nouvelle session dans ce sens, ayant trait aux «Essais cliniques» (ou études de clinique).
Cette séance de «Roche media training series», superbement pilotée par le docteur Amina Bouguelli, a fait apparaître que le bilan des «Essais Cliniques», en Algérie, ont atteint, en 10 ans, un total de 206 études, entre 2007 et 2017. Les phases II et III ont réalisé 48 d'entre-elles, la phase IV a atteint 52 recherches alors que le secteur pharmaco-épidémilogie a accompli 106 écrits sur ce sujet. Les chiffres transmis par Roche-Algérie font état d'un total de 26 329 patients recensés lors de ces travaux.
Les essais cliniques au Maghreb en 2020, (Algérie, Tunisie, Maroc), totalisent 551 études en cours de réalisation. En détail, il a été indiqué par le Docteur Amina Bouguelli, animatrice de la rencontre, que la Tunisie s'octroie la plus grande part, soit 62% du total de ces études, le Maroc 21% et l'Algérie 17% à peine.
L'intérêt de ces essais cliniques se décline en la qualité des soins, la guérison et la prévention des maladies. Il montre aussi, comment accéder à un médicament nouveau avant même qu'il ne soit commercialisé.
Le programme de formation d'hier comprenait notamment les «bonnes pratiques cliniques» qui se conçoivent dans le cadre «strict» de la loi avec comme objectifs premiers, la «sécurité, la crédibilité et la confidentialité». À cette occasion, la présentation des lois algériennes, relatives à ce chapitre, a été effectuée avec définition et fixation des procédures et règles en vigueur. Ce principe était soutenu par l'énoncé de certains décrets et ordonnances régissant ces actes. des deux parents, peut se retirer à tout moment de l'essai clinique auquel il s'est soumis de bon gré.