{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Son ambassadeur expulsé de la Conférence de Pelindaba

Le Makhzen humilié

La question de l'exclusion du Maroc de l'Union africaine (UA) pourrait même être raisonnablement envisagée au vu des agissements de ce pays.

Quand Rabat touche le fond. Le royaume du Maroc s'enfonce dans la gadoue. Le Makhzen vient de subir une autre humiliation. L'humiliation de trop. La dernière en date, l'expulsion de son ambassadeur, Youcef Amrani, des travaux de la 5e session de la Conférence des Etats parties du Traité de Pelindaba, tenue au siège du Parlement panafricain (PAP) en Afrique du Sud.
Rabaissé d'une façon avilissante, le diplomate marocain a quitté la salle sans demander son reste. La présence du nouveau représentant diplomatique marocain à Bruxelles à cette conférence a été jugée «indésirable» du fait qu'il a semé la zizanie et perturbé les travaux de ladite conférence du traité. Traité dans lequel le Maroc ne fait pas partie. Une intrusion qualifiée de tentative de créer la discorde au sein des institutions africaines.
Selon les observateurs, le désir du Maroc de prendre part à cette conférence a été motivé surtout par sa volonté de servir les intérêts de certaines puissances étrangères qui ne souhaitent pas voir les pays africains unis au sein d'une même organisation susceptible de menacer leurs intérêts... En abaissant son masque criminel, le Maroc a dévoilé à la face du monde sa véritable nature. Au point que la question de l'exclusion du Maroc de l'Union africaine (UA) pourrait même être raisonnablement envisagée au vu des agissements de ce pays et du fait qu'il ne respecte pas les principes fondamentaux de l'organisation panafricaine.
Certes, l'Acte constitutif de l'UA ne prévoit pas de procédure d'exclusion ou de gel sauf dans un cas particulier, qui s'adapte au Maroc. La décision d'exclusion doit émaner d'une majorité des deux tiers réunie. D'autant que l'assemblée des chefs d'État est souveraine. De déconfiture en déconfiture, le Makhzen n'est pas à sa première humiliation.
La Commission du Sénat américain en charge des dotations budgétaires vient d'approuver un projet de loi interdisant l'utilisation des fonds alloués au Sahara occidental, au titre de l'aide américaine, dans l'ouverture d'un consulat dans la ville sahraouie de Dakhla occupée, bloquant ainsi une des promesses de l'ancien président américain Donald Trump au Maroc.
Auparavant, le Parlement européen a adopté une résolution qui épingle et humilie le Maroc qui avait, déjà, essuyé un revers en la nomination du diplomate italo-suédois, Stefan Di Mistura, en qualité d'Envoyé spécial pour le Sahara occidental, le poste est vacant depuis 2019. En outre, en date du 29 septembre dernier, la justice européenne a infligé un revers au Maroc et à l'Union européenne (UE) en annulant deux accords de partenariat commerciaux concernant le territoire disputé du Sahara occidental, à la demande des indépendantistes sahraouis qui ont salué «une victoire». Une décision appliquée, avec effet immédiat, par la société chinoise spécialisée dans le phosphate «Molybdenum» qui a renoncé de manière définitive à l'acquisition de roches de phosphate pillées du Sahara occidental occupé.
Il en est de même pour une société canadienne spécialisée dans les importations de phosphate en provenance du Sahara occidental depuis 2018. Situation impensable et surréaliste qui prouve, si besoin en était encore que la stratégie du Makhzen, confiée à Nasser Bourita, a bel et bien franchi le Rubicon. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours